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Il y a un risque de prescription: l'ancien compagnon d’Annie De Poortere, disparue en 1994, doit être jugé d'ici le 12 novembre

L'ancien compagnon d'Annie De Poortere, disparue le 12 novembre 1994 à Laethem-Saint-Martin, nie toute implication dans la mort présumée de celle-ci.

L'homme de 78 ans, inculpé mardi pour assassinat, a toutefois reconnu avoir enterré sa conjointe, ont appris les proches de la disparue.

Le parquet de Flandre orientale n'a pas souhaité commenter l'information. Plus tôt, le ministère public avait expliqué qu'il ne communiquerait pas davantage sur le dossier pour préserver l'enquête.  

Samedi, des restes humains ont été découverts au hasard de travaux de construction effectués à proximité du lieu où résidait la disparue. Le parquet estime qu'ils pourraient appartenir à Annie De Poortere, en raison de "fortes indications en ce sens". Des analyses scientifiques doivent cependant encore être menées pour confirmer l'identification.  

Un juge d'instruction a été saisi après la découverte des ossements. Les ayant-droits et la famille d'Annie De Poortere ont par ailleurs été informés.  

"Des aveux partiels"

Depuis lors, l'ex-compagnon d'Annie De Poortere a été interpellé et auditionné par la police. Un juge d'instruction a décidé de l'inculper pour assassinat et l'a placé sous surveillance électronique, a précisé mardi le ministère public.  

Le septuagénaire "a livré des aveux partiels. C'est lui qui a enterré Annie", a déclaré la sœur de la disparue, Karina De Poortere. L'homme nie par contre avoir tué son ancienne conjointe, âgée de 48 ans au moment de sa disparition.  

"Les suites de l'enquête devront déterminer quelle a réellement été sa contribution au décès de son ancienne compagne", a souligné le parquet.

L'affaire doit être traitée rapidement

La récente modification de la loi sur les délais de prescription signifie que la justice a encore une chance de juger l'ex-conjoint, mais l'affaire doit être portée devant le tribunal dans un délai de six mois. Cette information est confirmée par des sources proches de l'enquête.

Si l'affaire ne peut être renvoyée avant le 12 novembre, elle sera classée sans suite et le suspect sera blanchi.

 

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1 commentaire

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  • Le temps de prescription dans une affaire criminelle ne devrait pas exister !

    Jaclyne Gers
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