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Le nouveau permis d'environnement octroyé à Brussels Airport manque d'ambition, réagit vendredi l'association de défense de la nature Bond Beter Leefmilieu (BBL). Selon elle, les mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en sont même complètement absentes.
Le nouveau permis d'exploitation de Brussels Airport, délivré pour une période indéterminée, n'interdit pas les vols de nuit. Il prévoit cependant une réduction de 30% des nuisances sonores d'ici 2032, a annoncé la ministre flamande de l'Environnement, Zuhal Demir.
Le problème du bruit engendré par les avions est donc reconnu par le nouveau document mais les solutions développées pour y faire face manquent d'ambition, déplore l'association.
Petit à petit, des nuits silencieuses vont être introduites les week-ends afin de préserver la quiétude nocturne des citoyens des alentours. "Ce qui signifie donc que le sommeil d'un grand nombre de personnes sera encore perturbé durant la semaine", épingle BBL, qui qualifie cette mesure d'"insuffisante".
L'association environnementale relève également que les objectifs fixés dans le permis ne sont pas assortis de suffisamment de mesures concrètes. En outre, aucune disposition n'est envisagée en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, regrette Jasper Wouters de BBL.
