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DIRECT - De fortes explosions entendues, des drones abattus en Iran: "L'ère d'une guerre de l'ombre est révolue" selon une experte

De fortes explosions ont été rapportées tôt ce vendredi dans le centre de l'Iran, de hauts responsables américains faisant état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le week-end dernier. Téhéran a fait état de trois explosions près d'une base militaire dans le centre du pays, a rapporté l'agence officielle Fars. Des drones ont été abattus mais il n'y a pas eu d'attaque par missiles "jusqu'à présent", ont indiqué les autorités iraniennes. L'armée israélienne a indiqué ne pas avoir de commentaire "pour le moment. Et le président iranien Ebrahim Raïssi a prononcé un discours ce vendredi matin sans dire un mot sur les explosions, que les autorités ne lient pas aux tensions avec Israël.

En direct

Fortes explosions dans le centre de l'Iran
Résumé de la journée

Plusieurs drones ont été abattus ce vendredi par l'armée iranienne à proximité d'une base militaire dans le centre du pays. L'Etat Hébreux se refuse pour l'heure à toute revendication, de même que l'Iran ne désigne directement personne. La situation reste floue mais les contours de ces frappes semblent se préciser.

Paris appelle "à cesser l'escalade militaire"

La France a réitéré vendredi son appel "à cesser l'escalade militaire au Moyen-Orient" après l'attaque attribuée à Israël contre l'Iran.
Ce "n'est dans l'intérêt de personne et ne ferait qu'accroître l'instabilité et l'insécurité au Moyen-Orient", a réagi Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères. "La France travaille à la désescalade avec ses partenaires", a-t-il ajouté dans une déclaration écrite.
 

"L'ère d'une guerre de l'ombre circonscrite entre Israël et l'Iran est révolue"

"L'ère d'une guerre de l'ombre circonscrite entre Israël et l'Iran est révolue", estime Elly Mansoury, politologue et experte de l'Iran à la VUB, après l'attaque israélienne contre l'Iran survenue vendredi matin.

"C'est la première fois que nous assistons à des attaques directes et ouvertes dans les deux sens. Il s'agit d'un véritable changement de paradigme." Cependant, pour l'instant, ces actions relèvent davantage d'une "démonstration de force symbolique" et les dégâts restent somme toute limités.

Appels internationaux à la retenue

Le secrétaire d'Etat Antony Blinken a assuré que les Etats-Unis "n'ont pas été impliqués dans une opération offensive".

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 ont appelé vendredi "toutes les parties" à "empêcher une nouvelle escalade".

"La Chine s'oppose à toute action susceptible d'entraîner une escalade des tensions et continuera à jouer un rôle constructif pour une désescalade", a assuré devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian.

"Nous continuons à encourager les parties à la retenue et à s'abstenir de toute action susceptible de provoquer une nouvelle escalade dans une région aussi sensible", selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

"Il est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s'abstiennent de toute nouvelle action", a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Le chef de l'ONU "condamne tout acte de représailles" au Moyen-Orient

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "condamne tout acte de représailles" au Moyen-Orient, a insisté vendredi son porte-parole après les explosions signalées dans le centre de l'Iran.

"Le secrétaire général répète qu'il est grand temps d'arrêter le cycle dangereux de représailles au Moyen-Orient", a indiqué Stéphane Dujarric dans un communiqué alors qu'Antonio Guterres avait alerté jeudi sur le risque d'un "conflit régional généralisé".
 

Périmètre de sécurité autour du consulat d'Iran à Paris

Un périmètre de sécurité a été mis en place vendredi autour du consulat d'Iran à Paris et une intervention policière était imminente après qu'"un témoin a aperçu un homme y entrant porteur d'une grenade ou d'un gilet explosif", a-t-on appris auprès de la préfecture de police.

"Le préfet de police, Laurent Nuñez, a mobilisé la BRI", une unité d'élite de la police, a-t-on ajouté de même source, en précisant que le consulat avait fait une "demande d'intervention" à la PP.
 

Les Etats-Unis "pas impliqués"

Les Etats-Unis "n'ont pas été impliqués dans une opération offensive", a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken après des informations faisant état de frappes de représailles israéliennes contre l'Iran.

"Je ne vais pas parler de ces événements rapportés par les médias (...) Tout ce que je peux dire de notre côté et de celui de tous les membres du G7 est que notre objectif est la désescalade", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie du G7 sur la petite île italienne de Capri.
 

Lufthansa suspend ses vols vers Israël et l'Irak

Le groupe aérien Lufthansa a annoncé vendredi la suspension de ses vols à destination d'Israël et d'Irak jusqu'à samedi matin après des informations faisant état de frappes de représailles israéliennes contre l'Iran.

"Nous avons annulé les vols en raison de la situation actuelle", a indiqué un porte-parole, précisant que cette mesure s'appliquait jusqu'à samedi à 05h00 GMT. 
 

La Turquie met en garde contre un "conflit permanent"

La Turquie a mis en garde vendredi contre le risque d'un "conflit permanent" après les explosions en Iran qu'elle a attribuées à des représailles menées par Israël. "Il devient de plus en plus évident que les tensions initialement provoquées par l'attaque illégale d'Israël contre l'ambassade iranienne à Damas risquent de se transformer en un conflit permanent", a dénoncé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué. "Nous appelons toutes les parties à s'abstenir de toute mesure susceptible de conduire à un conflit plus large", a-t-il ajouté.  

"Les médias d'État iraniens minimisent l'attaque"

"Des sources ouvertes indiquent qu'Israël a lancé une contre-attaque contre l'Iran en réponse à l'assaut aérien sans précédent que l'Iran a lancé contre Israël au cours du week-end. Les rapports arrivent - beaucoup de choses doivent être clarifiées - mais il semble qu'il s'agisse d'une frappe limitée destinée à démontrer qu'Israël a la capacité d'attaquer à l'intérieur de l'Iran et d'atteindre des cibles assez sensibles", assure Jonathan Lord, un expert américain.  

"Les médias d'État iraniens ont semblé minimiser l'attaque, affirmant qu'un certain nombre de petits drones ont été interceptés par la défense aérienne iranienne au-dessus d'Ispahan. Cela semble indiquer que l'Iran cherche à descendre de la corniche, à minimiser l'impact de l'attaque et peut-être à redescendre l'échelle de l'escalade à partir de là", ajoute le directeur du programme de sécurité du Moyen-Orient du CNAS (center for a new american security).

 

Le président iranien prononce un discours sans évoquer les explosions

Le président iranien Ebrahim Raïssi a prononcé un discours vendredi matin sans dire un mot sur les explosions rapportées quelques heures plus tôt, que les autorités ne lient pas aux tensions avec Israël.

S'exprimant devant plusieurs centaines de personnes dans la ville de Damghan (nord-est), M. Raïssi a très brièvement évoqué le contexte international tendu au Moyen-Orient après les tirs de drones et de missiles sans précédent de l'Iran contre Israël le weekend dernier.    

Un haut responsable iranien nie tout projet de représailles immédiates contre Israël

Un haut responsable iranien, s'exprimant sous couvert d'anonymat auprès de l'agence Reuters, a déclaré que l'Iran n'envisageait pas de mener des actions de représailles immédiates contre Israël, après des informations faisant état d'une possible attaque israélienne contre l'Iran. Le responsable a souligné que l'identité des auteurs de l'"incident" restait incertaine. Les médias d'État iraniens ont initialement fait preuve de retenue dans leur réaction.

"Nous n'avons pas été la cible d'une attaque extérieure. Il s'agit davantage d'une question d'infiltration que d'une attaque à proprement parler", a précisé la source. De nombreuses zones d'ombre subsistent à l'heure actuelle. Alors que les médias d'État iraniens rapportent que des drones ont été abattus au-dessus de la ville d'Ispahan, des responsables américains évoquent une attaque de missiles israéliens.  

Selon un analyste iranien interrogé par la télévision d'État, la défense aérienne a neutralisé des "mini-drones" qui auraient été déployés par des infiltrés opérant depuis l'Iran. Des responsables iraniens ont confié au New York Times que les "petits drones" pourraient effectivement avoir été lancés depuis l'intérieur du pays, les systèmes radar n'ayant détecté aucun appareil non identifié pénétrant dans l'espace aérien iranien.

Où se situe la région d'Ispahan?

 

Un ministre israélien critiqué pour avoir incriminé Israël

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, faucon du gouvernement de Benjamin Netanyahu, s'est vu accuser de nuire à la stratégie d'Israël face à Téhéran en lui attribuant implicitement la responsabilité des explosions rapportées vendredi matin en Iran.
Contactés par l'AFP, ni l'armée ni le gouvernement n'ont souhaité commenter les explosions rapportées en Iran et attribuées à Israël par des responsables américains cités dans des médias aux Etats-Unis.

Partisan de la ligne dure dans la confrontation entre Israël et son ennemi juré, Itamar Ben Gvir, qui est un membre du cabinet de sécurité de M. Netanyahu, a publié sur son compte X un message aussi lapidaire qu'ironique: "Dardaleh!", adjectif de l'hébreu familier pouvant se traduire par "nul" ou "minable".

Outre qu'il en critique la modération, ce dirigeant d'extrême droite semble accréditer l'hypothèse d'une frappe israélienne. La publication sur X d'Itamar Ben Gvir a suscité une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux ainsi que sur les chaînes de télévision, la députée travailliste Naama Lazimi écrivant: "une réaction digne du pyromane national".   

Pour Shaiel Ben-Ephraim, universitaire et animateur d'un podcast de géopolitique, Itamar Ben Gvir "confirme l'opération israélienne ET la ridiculise". Ce faisant, "il réduit la possibilité pour Israël d'opposer un démenti plausible et sape son pouvoir de dissuasion. Une honte absolue de la part d'un ministre", a-t-il écrit sur X.

L'UE appelle les parties "à s'abstenir de toute nouvelle action"

L'Union européenne appelle les parties en présence au Proche-Orient à "s'abstenir de toute nouvelle action" après des informations concernant une frappe israélienne en Iran, a déclaré vendredi la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

"Il est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s'abstiennent de toute nouvelle action", a dit Mme von der Leyen lors d'un déplacement en Finlande avec le Premier ministre finlandais Petteri Orpo.
 

La Chine se dit "opposée" à toute action qui entraînerait "une escalade"

La Chine s'est dite vendredi "opposée" à toute action susceptible d'entraîner "une escalade"."La Chine a pris note de ces informations de presse. Elle s'oppose à toute action susceptible d'entraîner une escalade des tensions", a indiqué lors d'une conférence de presse régulière Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

"La guerre ne fait que détruire", s'inquiètent les Iraniens

Les Iraniens s'inquiètent d'une éventuelle escalade à la suite d'informations faisant état d'une frappe israélienne sur la province centrale d'Ispahan, qualifiant la guerre de "destructrice". 

Oman condamne "l'attaque israélienne" en Iran

Oman, pays du Golfe qui a longtemps joué les médiateurs entre Téhéran et les Occidentaux, a condamné vendredi "l'attaque israélienne" en Iran, après des explosions à l'aube dans la province iranienne d'Ispahan attribuées à Israël par des médias aux Etats-Unis citant des responsables américains.

Le sultanat d'Oman "condamne l'attaque israélienne de ce matin contre Ispahan, en République islamique d'Iran, ainsi que les agressions militaires répétées d'Israël dans la région", a affirmé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X. 

L'Italie appelle à la "désescalade"

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside à Capri une réunion de ses homologues du G7, a appelé vendredi à une "désescalade" après des informations concernant une frappe israélienne contre l'Iran.

"Nous invitons tous à la prudence et à éviter l'escalade. Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension", a déclaré le ministre italien sur la télévision publique RAI.
 

"Aucun dégât" sur les sites nucléaires, selon l'AIEA

Il n'y a "aucun dégât" sur les sites nucléaires après les explosions rapportées vendredi dans le centre de l'Iran, a déclaré l'AIEA, alors que des responsables américains font état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs contre Israël le week-end dernier.

L'agence internationale de l'énergie atomique, basée à Vienne, en Autriche, "continue d'appeler", sur le réseau social X, "chacun à une extrême retenue et répète que jamais aucune installation nucléaire ne devrait être ciblée lors de conflits militaires".

 

Il n'y a pas eu d'"attaque de l'étranger", selon un média iranien

L'agence iranienne Tasnim a indiqué vendredi, en citant des "sources bien informées", qu'il n'y avait "aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger", après des explosions entendues dans le pays.

"Contrairement aux rumeurs et aux affirmations faites par les médias israéliens", il "n'y a aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger contre la ville centrale d'Ispahan ou toute autre partie du pays", a indiqué l'agence, alors qu'aucun dirigeant iranien n'a publiquement commenté ces explosions et que de hauts responsables américains ont fait état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le weekend dernier.

L'ambassade américaine en Israël annonce restreindre les déplacements de son personnel

L'ambassade américaine en Israël a ordonné vendredi à ses employés et à leurs familles de limiter leurs déplacements à l'intérieur du pays, quelques heures après des explosions rapportées en Iran et attribuées par des responsables américains à Israël.

L'ambassade indique sur son site internet que "les employés du gouvernement américain et les membres de leurs familles" ne peuvent voyager "pour motifs personnels" en dehors des grandes villes de Tel-Aviv, Jérusalem et Beersheva. Cet avis de sécurité vaut "jusqu'à nouvel ordre", a-t-elle précisé.

Frappes israéliennes sur une position militaire dans le sud de la Syrie

Des frappes israéliennes ont visé vendredi à l'aube une position de l'armée syrienne dans le sud de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), au moment où Israël a lancé une attaque contre l'Iran selon des médias américains.

"Des frappes israéliennes ont visé une position de radar de l'armée syrienne entre les provinces de Soueida et de Deraa", a indiqué Rami Abdel Rahman, le directeur de l'OSDH, basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
 

L'Australie exhorte ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens

L'Australie a exhorté ce vendredi ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens après que des explosions ont été entendues en Iran et en Syrie, faisant craindre une régionalisation du conflit Israël-Hamas. 

Evoquant une "forte menace de représailles militaires et d'attaques terroristes", Canberra "exhorte les Australiens en Israël et dans les territoires palestiniens occupés à s'en aller, s'ils sont certains de pouvoir le faire en toute sécurité", a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une note.

L'Australie avait auparavant appelé ses citoyens à éviter ces deux zones et, en cas d'inquiétude, à partir.

Frappes sur le sud de la Syrie

Des frappes ont visé vendredi à l'aube la région de Soueida dans le sud de la Syrie, a indiqué un activiste d'un média en ligne, Suwayda 24, au moment où des informations faisaient état de trois explosions en Iran.

"Il y a eu des frappes sur une position de radar de l'armée syrienne dans l'ouest de la province de Soueida", a précisé Rayan Maarouf, responsable de ce site, sans indiquer l'origine des attaques.

Israël a prévenu Washington de son attaque sur l'Iran

Washington a été prévenu de l'attaque israélienne sur l'Iran mais n'a ni approuvé l'opération ni joué aucun rôle dans son exécution, ont déclaré des responsables cités par les médias américains.

NBC et CNN, citant respectivement des sources au fait de la question et un responsable américain, ont rapporté qu'Israël avait prévenu Washington de la frappe. "Nous n'avons pas approuvé la riposte", a déclaré un responsable américain, selon CNN.

Les vols ont repris depuis les aéroports de Téhéran

Les liaisons aériennes ont repris vendredi en début de matinée dans les deux aéroports de Téhéran après avoir été suspendues à la suite d'explosions rapportées en Iran, selon l'agence officielle Irna.

Les avions pouvaient de nouveau atterrir et décoller des aéroports international Imam Khomeini et domestique Mehrabad, a précisé Irna, en indiquant qu'un vol en provenance de Rome, qui avait été détourné sur Ankara, était attendu à Téhéran.

"Le Moyen-Orient est au bord du précipice

Premier allié d'Israël, les Etats-Unis exhortent Israël à la retenue, optant plutôt pour le renfort de leurs sanctions contre "le programme iranien de drones, l'industrie sidérurgique et les constructeurs automobiles". L'UE et le Royaume-Uni ont aussi annoncé de nouvelles sanctions contre Téhéran.

"Nous sommes au bord d'une guerre au Moyen-Orient qui provoquera des ondes de choc dans le reste du monde", a souligné de son côté le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, en appelant à la retenue.

"Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les derniers jours ont vu une escalade dangereuse, par les mots et les actions", a déclaré Antonio Guterres. 

"Une erreur de calcul, une mauvaise communication, une méprise, pourrait conduire à l'impensable, un conflit régional généralisé qui serait dévastateur pour tous ceux concernés, et pour le reste du monde", a-t-il ajouté, appelant par commencer à un cessez-le-feu à Gaza.
 

"Aucun dégât majeur"

L'agence officielle iranienne Irna a annoncé vendredi qu'"aucun dégât majeur" n'avait été rapporté après les explosions entendues à l'aube. 

"Suite à l'activation de la défense aérienne dans certaines régions du pays", "aucun dégât ou explosion à grande échelle n'a été signalé", a indiqué l'agence, en se basant sur les informations rapportées par ses journalistes. Elle a précisé qu'"aucune information faisant état de tirs de systèmes de défense antimissile" n'avait été reçue.

L'armée israélienne dit "pas de commentaire pour le moment"

L'armée israélienne a indiqué ne pas avoir de commentaire "pour le moment" au sujet d'explosions rapportées tôt vendredi près d'une base militaire dans le centre de l'Iran.

"Nous n'avons pas de commentaire pour le moment", a indiqué un porte-parole de l'armée, alors qu'Israël a promis de répondre à l'attaque inédite lancée par Téhéran contre Israël le week-end dernier. L'armée israélienne a aussi annoncé vendredi matin que des sirènes d'alerte avaient été activées dans le nord d'Israël.
 

Une attaque israélienne, selon un haut responsable américain

La télévision d'Etat iranienne a fait état tôt vendredi d'informations sur de "fortes explosions" entendues dans la province d'Ispahan (centre), sans épiloguer sur les causes. Mais selon un haut responsable américain cité par la chaîne chaîne ABC News, il s'agit d'une attaque israélienne menée contre l'Iran en représailles aux frappes iraniennes contre Israël le week-end dernier. Ces développements interviennent alors qu'Israël a menacé de répondre à l'attaque aux drones et missiles contre le territoire israélien le week-end dernier décidée par Téhéran après à une frappe meurtrière imputée à Israël contre le consulat iranien à Damas.


 

Fortes explosions près d'une base en Iran

Trois explosions ont été rapportées tôt vendredi près d'une base militaire dans le centre de l'Iran. Téhéran a activé tôt ce vendredi sa défense aérienne dans plusieurs provinces après des informations d'explosions dans le centre du pays, a indiqué l'agence officielle Irna. Des drones ont été abattus mais il n'y a pas eu d'attaque par missile "jusqu'à présent", ont indiqué les autorités. Les vols commerciaux en Iran ont été suspendus à partir et à destination de plusieurs aéroports, dont ceux de Téhéran, selon l'agence Mehr en citant des autorités aéroportuaires.   

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