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Face à la situation mondiale instable, doit-on craindre de nouveaux attentats ? Voici la réponse d'un expert

Le professeur et spécialiste du Moyen-Orient et du terrorisme, Gilles Kepel, était l'invité du RTL Info Signatures ce mercredi 24 avril. À l'occasion de la sortie de son dernier livre intitulé "Holocaustes", où il évoque l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier ainsi que la riposte d'Israël contre Gaza, il est notamment revenu sur la situation géopolitique préoccupante qui touche le monde aujourd'hui.

Face à cette situation mondiale assez incertaine, l'auteur s'est penché sur la question de savoir si un nouvel attentat terroriste pourrait frapper notre pays. Craint-il qu'un tel scénario puisse se reproduire ? Pour rappel, la menace est toujours au niveau 3 sur 4 chez nous.

Tout d'abord, il explique que les nombreux conflits dans le monde rencontrent tous un problème majeur: ils peuvent encore se diriger dans une forme d'escalade. "Aujourd'hui, les conflits au Moyen-Orient risquent de s'aggraver. Par exemple, depuis hier, le conflit israélo-libanais s'est amplifié. (...) On ignore quelle sera l'ampleur de celui-ci, mais les répercussions sur notre sol sont importantes", commence-t-il par expliquer.

Mais parmi les nombreux pays du monde, pourquoi le nôtre en particulier pourrait-il être visé ? Gilles Kepel l'explique notamment par une certaine fragilité communautaire chez nous. "La Belgique n'est pas un État aussi fort que la France. Il y a une espèce de fragilité parce qu'il y a déjà une fragmentation communautaire qui est importante. Mais la France est également à risque, notamment avec les JO. (...) Tout cela est quelque chose de préoccupant, d'autant plus qu'il faut être capable d'analyser. Parce que la peur ne sert à rien, il faut essayer de rationaliser les choses".

Votre émission RTL info Signatures est à revoir sur RTL Play

 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Si on arrête d'aider l'Ukraine à se défendre, le message envoyé c'est "La Russie peut faire ce qu'elle veut". Et le jour où elle serait aux porte de la Belgique, vous viendrez pleurer sans comprendre. C'est exactement comme les gens qui disaient qu'il fallait laisser l'Allemagne prendre l'Autriche, puis la Tchéquoslovaqiue... disant que "ça n'est pas notre problème"... La suite on la connait.

    Thierry Frayer
  • Si on arrêtait de financer la guerre avec des milliards d'Euros, on n'en serait pas la. C'est simplement honteux, on trouve de l'argent pour ce que l'on veux bien.

    STEVE LECLERCQ
     Répondre