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Comment Maggie De Block est parvenue à mettre un site essentiel en haut des résultats de recherche liée au coronavirus sur Facebook ?

Depuis l'affaire 'Cambridge Analytica', les géants américains du numérique ont conscience qu'ils peuvent être des plateformes de manipulation d'opinion. L'élection de Donald Trump et le vote en faveur du Brexit ont changé le monde, et l'issue de ces deux évènements a été en partie influencée par des campagnes de manipulation de l'opinion publique, principalement à travers le plus grand réseau social du monde, Facebook.

Pointés du doigt, les réseaux sociaux et Google (à travers ses résultats de recherche et ses publicités) essaient de réagir, de modérer, de surveiller ; et ils y arrivent tant bien que mal.

Et quand on leur tend une perche, ils la saisissent. Raison pour laquelle, quand Maggie De Block (et son ministère de la Santé publique et des Affaires sociales) leur a demandé un coup de main pour éviter la propagation de fausses informations liées au coronavirus, ils ont accepté.

"En réalité, on était déjà en contact avec Facebook depuis quelques mois. C'était par rapport à la propagande 'anti-vaccin', très active sur les réseaux sociaux. On voulait être sûr que les citoyens puissent trouver des informations objectives et correctes, donc a eu une réunion avec eux (voir photo en haut) pour trouver une solution", nous a expliqué Roby Guns, de l'équipe de communication de Maggie De Block. Des dispositions (au niveau international, pas uniquement en Belgique) ont été prises pour mettre davantage en avant certains résultats de recherche.  

"Avec le coronavirus, on a repris contact avec Facebook et on a eu une deuxième réunion". Avec la même idée en tête: être sûr que les Belges trouvent des informations authentiques lorsqu'ils font des recherches liées à l'épidémie. Les résultats n'ont pas trainé car "ils étaient très favorables, très volontaires" pour collaborer. Depuis le 24 février, Facebook met donc en avant le site web officiel du ministère de la santé publique (info-coronavirus.be) lors d'une recherche d'un utilisateur belge liée au coronavirus. "De plus, nos pages Facebook ont également été reconnues comme pages officielles d’information".

L'opération s'est répétée avec le même succès au niveau de Twitter et de Google, même si pour ce dernier, les modifications sont en cours (actuellement, ce sont des résultats de l'OMS, l'organisation mondial de la santé, qui sont mis en avant, ce qui est déjà très bien).

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