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Coronavirus en Belgique: le confinement laisse les refuges pour animaux aux abois

Le coronavirus en Belgique pèse également sur le quotidien des refuges pour animaux. Face à la saturation des refuges, un appel aux familles d'accueil pour chiens et pour chats est par ailleurs lancé.

Les mesures de confinement adoptées pour tenter d'endiguer la pandémie de coronavirus pèsent sur le quotidien des refuges pour animaux, déjà à la limite de leurs capacités en temps normal. "Les adoptions sont devenues rarissimes alors que le refuge sature", met ainsi en garde la SPA La Louvière qui prie, mardi dans un communiqué, les maîtres à ne plus abandonner leur animal de compagnie. Face à la saturation des refuges, un appel aux familles d'accueil pour chiens et pour chats est par ailleurs lancé.

"Ayant des conventions avec certaines zones de police, nous devons continuer d'accueillir les chiens retrouvés errants sur la voie publique par les forces de l'ordre", explique la SPA La Louvière. Or, plus une place n'est disponible depuis plusieurs jours dans le refuge louviérois et avec les mesures de confinement, l'accessibilité au public a été restreinte, postposant dès lors la majorité des adoptions. A côté de ça, le refuge reçoit en moyenne une quinzaine de demandes de prise en charge d'animaux quotidiennement. La SPA appelle dès lors à la responsabilité des maîtres: "n'abandonnez plus!", implore l'association.

Le président de l'ASBL, Gaëtan Sgualdino, lance par ailleurs une demande à de nouvelles familles d'accueil pour chiens et pour chats.

Des "victimes collatérales"

"Des bénévoles qui accepteront d'accueillir chez eux des animaux qui resteront sous la responsabilité du refuge. Une façon sans risque de soulager temporairement les refuges saturés", expose-t-il. Surtout qu'en ces temps de crise du coronavirus, le refuge doit par ailleurs faire face à un manque de bénévoles, qui sont soit en quarantaine préventive, soit malades, soit à risques.

Contactée par Belga, la vice-présidente d'Animaux en péril, Sophie Locatelli, confirme que les refuges pour petits animaux sont saturés.

Elle rappelle que le coronavirus n'est pas transmissible de l'homme à l'animal et vice versa, au contraire de ce que laissent entendre certaines rumeurs. Selon elle, les refuges - qui ne reçoivent aucune aide publique pour fonctionner - pourraient être des "victimes collatérales" de cette pandémie. La fermeture des sites au public ne favorise en effet pas les dons des visiteurs. L'ASBL Animaux en péril appelle encore à la solidarité afin de prendre soin des animaux dont les propriétaires sont malades.

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