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Dans ce nouveau monde le tissu sur la bouche et sur le nez est un geste de courtoisie, tout comme le fait de prendre ses distances partout où c'est possible. Julien Marique, journaliste interne chez John Cockerill, explique: "Ici j’ai une collègue qui a pris quelque peu ses distances en se mettant à l'autre bout du bureau. C’est le cas pour tout le monde, chacun respecte les distances évidemment". Même à la machine à café, que tout employé confiné se réjouissait de retrouver, quelque chose a changé... Elle doit être régulièrement désinfectée.
L'entreprise John Cockerill est immense : elle compte plus de 6000 personnes à travers le monde, dont 550 sur le site de Seraing. Pourtant ce lundi, seules dix personnes se réunissent dans une salle, pas plus. Le retour au travail mettra plusieurs jours pour que tous retiennent bien les fameux gestes barrière. Caroline Crevecoeur, responsable de la communication externe, explique: "Ce sont des questions vraiment pratiques d'abord, le port du masque, se désinfecter les mains, quand, comment, quelles sont les distances, à combien de personnes peut-on prendre l'ascenseur…"
Pour l’ascenseur, c'est facile : c'est une personne à la fois. Et devant les réceptionnistes, des plexiglas ont été installés. Pour les employés toujours en confinement, il y a la désormais célèbre vidéoconférence, avec des réflexes tenaces : une employée porte son masque... pour parler à distance.
Pour l'instant, moins de 20% des employés sont sur le site. Les bureaux resteront donc vides encore un bon moment, car la culture de l'entreprise avait déjà anticipé le télétravail.
Vous avez des questions pratiques sur le coronavirus ou une mesure du (dé-)confinement? Vous pouvez :
- Appeler le 0800/14.689
- Consulter la page questions/réponses de Info-coronavirus.be
