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Mons: la police arrête une dizaine de manifestants, la mère de l'un d'eux dénonce une arrestation abusive sur les réseaux sociaux

Les services de la Zone Mons-Quévy ont procédé à l'arrestation administrative d'une dizaine de personnes rassemblées mercredi en début de soirée sur le piétonnier, sans autorisation, et se revendiquant d'un mouvement politique. Les manifestants n'ont pas obtempéré aux injonctions, a indiqué la zone de police montoise.

Les policiers de la zone Mons-Quévy sont intervenus mercredi en fin d'après-midi dans le centre-ville de Mons dans le cadre d'un rassemblement d'une dizaine de manifestants se revendiquant du mouvement extrémiste communiste intitulé "Rupture et Renouveau". Selon la zone de police, les manifestants étaient en possession de calicots, de tracts, de pancartes et de drapeaux. "Ce rassemblement ne respectait manifestement pas les mesures de limitation des déplacements et de rassemblement prescrites par le Conseil National de Sécurité", a précisé la police montoise. "L'action revendicative n'avait pas été sollicitée et n'avait pas été autorisée par les autorités administratives locales".

Les manifestants, qui n'ont pas obtempéré aux injonctions des forces de police de se disperser, ont fait l'objet d'une arrestation administrative. Des procès-verbaux ont été rédigés. Les personnes interpellées ont été relaxées vers 20h00, après les devoirs judiciaires et administratifs, selon la police.

Sur les réseaux sociaux, la mère d'un des participants à cette manifestation dénonce une arrestation abusive et conteste ces informations. Elle dit s'être rendue sur les lieux lorsque son fils, âgé de 20 ans, l'a contactée pour lui dire qu'il venait d'être arrêté, et explique l'avoir été à son tour : "J'ai subi ce que j'estime être un abus de pouvoir de la part de la police de Mons. Mère de famille, j'ai été arrêtée, menottée, tout ça parce que j'ai réagis à l'arrestation violente de mon fils", estime-t-elle.

Interrogée à ce sujet par l'agence Belga, la zone de police de Mons-Quévy indique quant à elle que le proche d'un membre du groupe s'est interposé au contrôle et n'a pas voulu décliner son identité aux services de police, et que cette personne a également été interpellée le temps nécessaire à son identification. "Nous déplorons la diffusion des images au mépris même du droit à l'image des collègues intervenants", ajoute la police à propos de la publication sur Facebook.

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