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Voici à quoi pourraient ressembler les restaurants à leur réouverture: à Jambes, ce gérant est déjà prêt

Un conseil des ministres se tient ce samedi pour valider les conditions de réouverture des établissements de l'Horeca. Un accord a déjà été trouvé hier sur les mesures à suivre pour la reprise du secteur. Aucune date n'a toutefois été décidée pour l'instant. Comme de nombreux restaurateurs, Jean-François Beguin attend ces décisions depuis longtemps et avec impatience. Gérant de l'établissement Les terrasses de l'écluse à Jambes, il n'a pas attendu les directives du gouvernement pour commencer à s'adapter.

Capacité réduite

Cloisons en plexi, tables espacées, cartes adaptées, Jean-François a tout anticipé et se tient prêt depuis plusieurs semaines pour accueillir de nouveaux clients. "Nous avons fait des cloisons pour séparer les tables, un peu design pour s'adapter à la déco. On a adapté les cartes avec des QR code pour les smartphones, on a fait des sets de table avec la carte dessus, comme ça, c'est à usage unique. On a acheté une machine à vapeur pour désinfecter le mobilier après chaque service. On a mis des présentoirs pour se désinfecter les mains à chaque entrée et aux toilettes", liste le restaurateur.

Aux terrasses de l'écluse, on s'affaire donc depuis trois semaines pour préparer une hypothétique réouverture : "on a anticipé un peu à l'aveugle, sans savoir ce qu'on allait nous imposer exactement". L'établissement compte 116 places à l'intérieur et 116 à l'extérieur. Une capacité qu'il faudra revoir à la baisse en raison de la distanciation sociale à respecter. "On sait espacer, perdre un peu de tables sans que ce soit une catastrophe en termes de chiffre d'affaire".

Toujours pas de date

Reste à savoir si les clients seront au rendez-vous. Jean-François lance un appel : "Ils nous ont soutenus sur les réseaux sociaux, il faut maintenant montrer qu'ils sont présents". En effet, l'attente est très longue pour le secteur de l'Horeca : "Jamais on ne s'est imaginé que ça durerait aussi longtemps. Le jeudi 12 mars, on nous a annoncé qu'on devait fermer le lendemain. On se disait 15 jours, c'est embêtant mais il faut s'y plier. Et puis chaque jour qui passe, c'est 10.000 questions qui se posent et aucune information concrète". 

Parmi les premières directives imposées par le gouvernement, Jean-François a d'ores et déjà préparé son établissement à la distance de 1,5 mètre entre les clients, les tables de 4 personnes maximum, la réservation obligatoire mais il déplore : "Aujourd'hui, on ne connaît toujours pas la date même s'il se peut que ce soit le 8 juin".

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