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Iran/virus: le bilan des contaminations atteint 150.000

L'Iran a indiqué que le nombre de contaminations au nouveau coronavirus avait atteint dimanche le seuil des 150.000 malades, alors que le pays fait face à une accélération de la propagation du virus.

Pays du Moyen-Orient le plus frappé par la pandémie de Covid-19, l'Iran a commencé à alléger en avril les restrictions imposées à la population pour lutter contre la propagation de l'épidémie, dont les premiers cas ont été annoncés en février.

Mais le ministère de la Santé a mis en garde contre une possible résurgence du virus après l'apparition de nouveaux foyers d'infection dans plusieurs provinces.

D'après le porte-parole du ministère, Kianouche Jahanpour, 2.516 nouveaux cas ont été enregistrés dans le pays au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le bilan total des malades du Covid-19 à 151.466.

Les chiffres officiels témoignent d'une accélération de la propagation de la maladie depuis le début du mois de mai.

Le virus a en outre fait 7.797 morts dans la République islamique, dont 63 ces dernières 24 heures.

Mais selon le président Hassan Rohani, la situation est "acceptable" en Iran et "n'est plus fragile".

Il a également affirmé que le taux de reproduction du virus était supérieur à 2 mais est à présent inférieur à 1.

Un tel taux signifierait que la propagation du virus diminue, selon des scientifiques.

Le ministre de la Santé, Saïd Namaki, a également affirmé que la situation est "totalement stable" dans quasiment toutes, sauf quatre des 31 provinces d'Iran.

Mais il a averti que dans certaines provinces les "protocoles (sanitaires) n'étaient pas observés et nous avons noté une résurgence de la maladie", en désignant les provinces du Khouzestan (sud-ouest), Hormozgan (sud), et Sistan-Balouchistan (sud-est).

Téhéran a rétabli des mesures de confinement dans la province du Khouzestan, qui reste classée rouge, soit le plus haut niveau de risque selon le code couleur établi par les autorités.

Pour certains experts étrangers mais aussi iraniens, les chiffres du gouvernement sont largement sous-estimés.

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