Accueil Actu

Ecole maternelle, primaire ou secondaire: Yves Van Laethem rappelle les règles de la quarantaine

Lors de la conférence de presse du centre de crise, le docteur Yves Van Laethem est revenu sur les règles à suivre concernant la mise en quarantaine dans les écoles.

Le porte-parole interfédéral Covid-19 a ainsi évoqué des situations qui pourraient se présenter dans des classes d'écoles maternelles, primaires ou secondaires. 

Quelles sont les mesures à suivre au niveau des maternelles? 

"Les petits enfants, avant l’école primaire, sont très souvent l’objet, en hiver, de petites infections virales. Ils ont le nez qui coule, ils ont des petits bobos de santé dont il est peu probable que le Covid soit le facteur déclencheur. De multiples autres virus commencent déjà et vont circuler de plus en plus à partir de fin septembre, début octobre", a déclaré Yves Van Laethem. 

Et de poursuivre: "Ces petits enfants légèrement malades n’ont pas d’impacts significatifs sur les autres enfants. Par contre, il faut insister sur le fait que les adultes, présents dans ces structures (avant l’école primaire), et qui eux ne sont pas porteurs de masques, dans ce contexte, sont à risque potentiel. S’ils présentent des symptômes, ils doivent se faire tester. Si le test est positif, l’enseignant qui n’avait pas de masque, les enfants dont ils se sont occupés et les adultes présents dans la même structure, sont à haut risque et doivent être mis en quarantaine."

Au niveau de l’école primaire, Yves Van Laethem insiste sur le fait que si un enfant est testé positif, "tous les autres enfants de la classe et l’enseignant, sont considérés comme étant à faible risque. C’est d’ailleurs le cas, si l’enseignant est déclaré infecté par un frottis. A l’école primaire, l’enseignant doit porter un masque et a donc ainsi très nettement limité le risque de transmission. Il n’y a pas de quarantaine à appliquer."

On change totalement d’optique une fois qu’on passe à l’école secondaire. "A ce niveau, on sait que le risque de transmission est identique à celui qu’on peut avoir chez l’adulte. Ce sont donc les mêmes règles qui s’appliquent à une population adulte. Si quelqu’un est positif, les gens qui sont proches dans la classe ou dans la cour de récréation, il y aura pour eux la nécessité d’appliquer à ces contacts à haut risque, les mêmes mesures signalées pour la société en général."

Exceptionnellement, dans certaines structures, lorsque le virus circule "beaucoup" dans la même bulle scolaire, "il peut être nécessaire pour les pouvoir locaux d’analyser la situation. Et dans des contextes particuliers, qui doivent rester une minorité des cas, on peut avoir la nécessité de fermer une classe ou extrêmement rarement une structure complète", a conclu l'infectiologue.

À lire aussi

Sélectionné pour vous