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L'ancien judoka Stéphane Nomis a été élu avec 59,99% des voix président de la Fédération française de judo face à l'ancien président Jean-Luc Rougé, en poste depuis 2005, a annoncé la fédération sur son compte Twitter dimanche.
Le judo français, miné par une chute du nombre de pratiquants depuis la crise sanitaire, est secoué depuis près de trois semaines par une série de révélations de cas de violences sexuelles.
Stéphane Nomis, ancien judoka international âgé de 50 ans, désormais PDG d'une société informatique, qui appelait à "briser l'omerta", succède donc à Jean-Luc Rougé, âgé de 71 ans, alors qu'une des affaires au moins pourrait éclabousser les instances du judo tricolore.
Jeudi, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Lille pour des faits d'agressions sexuelles à l'encontre de trois victimes visant un ex-membre du comité de direction fédéral âgé d'une soixantaine d'années, interrogeant sur une éventuelle protection de la part de la fédération.
Depuis trois semaines les révélations de cas de violences sexuelles dans ce sport pratiqué par 500.000 licenciés en France se succèdent, notamment depuis le récit, dans Le Parisien début novembre, d'une ancienne élève racontant avoir été violée par son entraîneur quand elle était mineure.
