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Mondial de hand: pour Gille, les Bleus ont "énormément de caractère"

L'équipe de France de handball présente au Mondial en Egypte a "énormément de caractère", a estimé son sélectionneur Guillaume Gille samedi à la veille du choc contre le Portugal, dernier match avant les quarts de finale.

Pour les Bleus, brillants en ouverture face à la Norvège (28-24) mais qui ont ensuite peiné pour battre la Suisse, l'Algérie et l'Islande, "le challenge portugais arrive à point nommé pour évaluer où en est" l'équipe, a dit l'entraîneur en visioconférence.

Q: Qu'avez-vous aimé contre Islande vendredi (victoire 28-26)?

R: "La victoire, après un match qui a été encore compliqué à se dessiner. On a su trouver les ressources, notamment dans l'emballage final, pour l'emporter et c'était essentiel pour se mettre dans de bonnes conditions pour la fin de ce tour principal et la perspective de ce quart de finale. Je suis content de l'entame, avec une assise défensive assez stable face à ces Islandais qui sont de très bons débordeurs avec beaucoup de vitesse, de fougue. On a été très solides dans le six contre six, beaucoup moins dans le grand espace, que ce soit nous vers leur but ou dans notre repli où l'on s'est fait à de trop nombreuses reprises un peu châtier en contre-attaque. Ce qui nous a empêchés de prendre la mesure de cette équipe islandaise sur la durée, malgré de très bonnes choses faites des deux côtés du terrain. Là aussi, c'est un axe de progression pour nous."

Q: Comme contre la Suisse (25-24) et l'Algérie (29-26), la France a souffert mais a bien géré sa fin de match. Votre équipe a-t-elle le feu sacré?

R: "L'état d'esprit est très bon, c'est aussi lié à cette envie de surmonter les difficultés, de ne pas se laisser abattre par les problèmes rencontrés. Dans ce groupe, il y a énormément de caractère, beaucoup de tempérament avec des gens qui aiment la compétition et refusent de perdre, qui veulent à tout prix aller chercher cette victoire et qui s'accrochent à ça. Je ne sais pas si c'est une marque de fabrique mais on a su bien négocier ces phases décisives de fin de rencontre et c'est grâce à l'état d'esprit. Sur ces moments décisifs, les contenus sont intéressants. Que ce soit en défense, en relation avec notre gardien de but, ou en attaque, sur ces ballons qui pèsent, on a été efficaces et c'est ce qui est essentiel à très haut niveau."

Q: Une défaite de moins de sept buts contre le Portugal suffirait pour passer en quarts. Comment éviter les calculs?

R: "Clairement, on n'est pas dans cette notion de calcul. On est sur un chemin où on essaye, sortie après sortie, d'accumuler de l'expérience, de régler un certain nombre de problèmes, de grandir en tant qu'équipe et le prochain obstacle, c'est le Portugal, une référence au niveau européen depuis quelques saisons qui nous a posé beaucoup de problèmes sur nos dernières confrontations. Donc, on est centrés sur l'idée que ce match nous ouvrirait les quarts de finale. On le joue en faisant abstraction total de ce contexte de comptes. On connaît les différents scénarios possibles, la pire des choses serait de commencer à imaginer qu'on est capable de gérer un résultat et de pouvoir s'en sortir de cette manière-là. On a besoin de continuer à progresser. Le challenge portugais arrive à point nommé pour évaluer où on en est."

Propos recueillis en visioconférence de presse

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