Accueil Actu

Lieux de détention provisoire pour les arrestations administratives à Bruxelles: des caméras vont être placées

Ce mardi matin sur Bel RTL, le journaliste politique Fabrice Grosfilley a abordé avec Philippe Close, le bourgmestre de Bruxelles-Ville, les critiques quant aux conditions de détention de personnes arrêtées administrativement, par exemple dans le cas de manifestation interdite. Récemment, certains jeunes détenus ont également affirmé qu'il y avait eu des brutalités policières dans le lieu de détention des casernes d'Etterbeek.

Fabrice Grosfilley: Lors de manifestations, on a eu le sentiment qu'il y avait des arrestations préventives c'est-à-dire qu'on arrêtait des jeunes avant qu'ils aient commis quelque chose. Est-ce que c'est normal ?

Philippe Close: Je me suis battu pour qu'on puisse à nouveau manifester. La problématique est qu'il n'est pas simple de faire respecter la limite de 100 personnes pour une manifestation. J'applique la règle avec le discernement qu'il faut. Le principe de l'arrestation administrative est qu'elle se base sur la proportionnalité.

J'ai été hier avec la police visiter l'ensemble des cachots où sont détenus les personnes arrêtées préventivement. Je peux dire que de grandes améliorations doivent être faites dans ces lieux. Concernant des soupçons de brutalités policières dans le lieu de détention des "casernes d'Etterbeek", une enquête va être menée. On doit améliorer les infrastructures et mettre des caméras partout. Tous les jours je signe des mesures disciplinaires à l'encontre de policiers. J'ai un chef de de la police bruxelloise très responsable. Le boulot de la police n'est pas simple.

À lire aussi

Sélectionné pour vous