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Mort d'Elisa Pilarski: une confrontation a eu lieu entre sa famille et Christophe Ellul

Une confrontation a été organisée au tribunal de Soissons lundi entre Christophe Ellul, mis en examen pour homicide involontaire après la mort fin 2019 de sa compagne Elisa Pilarski, par morsures canines, et la famille de la victime, a-t-on appris auprès du parquet.

"Christophe Ellul était présent pour une confrontation ce jour avec la famille d’Elisa Pilarski", a indiqué à l'AFP le procureur de Soissons Julien Morino-Ros, confirmant une information de BFMTV. Selon une source proche du dossier, cette confrontation a duré environ trois heures.

Le 4 mars, M. Ellul, qui a toujours clamé "l'innocence" de son chien Curtis, a été mis en examen "pour avoir par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité (...) involontairement causé la mort" de la jeune femme.

Âgée de 29 ans et enceinte, Elisa Pilarski avait été retrouvée morte par son compagnon le 16 novembre 2019, dans une forêt de l'Aisne où elle promenait Curtis, à proximité d'une chasse à courre, après "une hémorragie consécutive à plusieurs morsures". Le ministère public a désigné Curtis comme seul responsable en novembre sur la foi des analyses ADN et examens des morsures.

Ce lundi, "on attendait des réponses (...) mais ça fait un an et demi (que Christophe Ellul) est dans le déni, qu’il ne sait pas, qu’il ne se rappelle pas" et "qu'il manipule la justice", a regretté sur BFMTV, à la sortie de cette confrontation, l'oncle de la jeune femme, Vincent L.

Le téléphone portable de la victime, placé sous scellés le jour du décès, a été "analysé quinze mois après, à la demande de mon avocat", a-t-il poursuivi.

L'expertise a révélé qu'elle avait "pris pas moins de 20 photos avec Curtis qui se promène en forêt de Retz, avec elle, en laisse, mais non muselé", a-t-il assuré, précisant que ces images étaient "horodatées (...) cinq minutes avant qu’elle ne soit attaquée".

"A 13H45, alors que M. Ellul est en voiture pour gagner la forêt de Retz suite à l’appel de détresse de ma nièce à 13H19, il va envoyer un SMS à ma nièce dans les termes suivants: +je le fais piquer+. Par ce seul SMS, il reconnaît que son chien est à l’origine du décès de ma nièce", a estimé Vincent L.

Mais "il ne se rappelle pas avoir écrit (ce SMS), il dit qu’il ne sait plus", a-t-il regretté.

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