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Le contrat du restaurant d'Engie-Electrabel à Bruxelles n'est pas renouvelé: 38 employés en colère

Le secteur de l'horeca est l'un des plus touchés par la crise du coronavirus. On parle des bars, des hôtels, des restaurants… mais rarement des restaurants d'entreprise.

Raison pour laquelle à Bruxelles, devant le siège d'Engie-Electrabel, "une trentaine de travailleurs" manifestent leur mécontentement. Pierre Maréchal est l'un d'eux. Il travaille pour API restauration, un service de catering qui gérait le restaurant d'entreprise. "On a reçu un simple email le 18 février, de deux lignes, disant qu'il n'y aura pas de nouvel appel d'offre après la fin du contrat, qui arrivait à échéance le 31 mars". Pour lui, ce n'est pas acceptable. "On veut discuter, on veut attendre la fin de la crise avant de recevoir de telles nouvelles". "Pendant la crise, Engie nous sacrifie", peut-on lire sur une banderole placée devant les bureaux, ce jeudi matin. Faute de nouveau contrat, ce sont 38 emplois qui pourraient passer à la trappe.  

Engie "attend d'avoir une vision claire"

Nous avons contacté Engie, qui dit "comprendre que la situation n'est pas facile". "Notre service de catering est externalisé depuis 2016 pour le siège de Bruxelles. Le contrat arrivait à échéance le 31 mars", explique Anne-Sophie Hugé, porte-parole.

Cependant, "la réalité, c'est que depuis 1 an, le nombre de collaborateurs se rendant au bureau a drastiquement baissé, nous suivons les consignes strictes de télétravail". Actuellement, "vu que l'avenir est incertain, on attend d'avoir une vision claire. On n'est donc pas en mesure de lancer un nouvel appel d'offre".

Rien n'indique que le restaurant sera définitivement fermé.

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