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Fête des pères: à la caserne de Saint Hubert, on est pompiers de père en fils et de père en filles...

Ce dimanche, c'est la fête des pères. Cette journée est célébrée de façon très particulière à la caserne de pompiers de Saint-Hubert en province de Luxembourg. Là-bas, la vocation se transmet de père en fils et de père en fille. Un pompier sur quatre a un membre de sa famille qui travaille ou qui a travaillé à la caserne.

La zone de secours compte 600 pompiers. Pour un quart d'entre eux, cette vocation a été transmise par leur père: de père en fils... mais aussi de père en filles. 

"Je m'appelle José Clément. J'étais ici adjudant volontaire à la caserne pendant 30 ans, je succède à mon grand-père qui lui était déjà adjudant et qui a été un des premiers du poste un Saint-Hubert. Après, j'ai eu des jumelles qui ont été également intégrées dans le corps de Saint Hubert."

Une histoire de famille qui ne s'arrête pas là puisqu'en intégrant la caserne Isabelle a rencontré son mari Leopold dont le père était également pompiers.

"Je m'appelle Gillard Leopold. J'ai 40 ans de service au service incendie de Saint-Hubert mon fils est avec moi et travaille avec moi maintenant. J' ai rencontré mon épouse à la caserne et j'ai un petit garçon qui a sept ans et qui est baigné là-dedans depuis qu'il est tout petit."

Des enfants qui même s' ils ont dû faire face à l'absence de leur père ont décidé de choisir le même métier.

Denis Gillard, caporal de la zone de secours de Luxembourg témoigne dans le RTLINFO13H: "Quand on est petit ça fait peut-être un peu de mal de le voir partir tous ces moments de disponibilité pour venir en aide aux citoyens. Mais après ça donne aussi la grande envie de faire pareil et de suivre cette trace..."

Isabelle Clément, sapeur-pompier témoigne: "C'est vrai que c'est gai. C'est une fierté surtout qu'il était adjuvant. Il avait vraiment un prestige et c'est vrai qu'on voulait vraiment suivre ses traces."

La fierté de ces enfants mais aussi de ces pères, heureux d'avoir transmis leur passion. "Je m'appelle Stéphane Thiry, commandant de la zone de secours du Luxembourg et mon fils Tom travaille avec moi depuis quelque temps en tant que sapeur mais également mon beau-frère Roland et son fils Alex."

"C'est un plaisir, c'est un peu la continuation de ce qu'on vient de lancer il y a quelques années. Et c'est un plaisir de travailler en famille", explique Roland Titeux.

Stéphane Thiry évoque les risques du métier: "C'est quand même un métier avec crainte. On les embarque dans un métier qui est dangereux et qui présente un risque certain. On en est fier mais inquiet".  

Tous espèrent maintenant que les prochaines générations prendront également la relève.

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