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L'homme avait notamment demandé à ses petites-filles de le masturber. Il avait indiqué, lors de la précédente audience, "qu'il s'était laissé faire".
"C'est le premier dossier en 15 ans où j'entends dire que des petites filles de 6 à 8 ans sont demandeuses de masturber leur grand-père", s'était étonné le président. L'une des jeunes filles s'était confiée à sa mère quant aux faits subis mais celle-ci ne l'a pas vraiment crue. "Elle en a parlé à son époux, soit le fils du grand-père. Elle était sous sa coupe. Et lui s'est rangé à l'avis du patriarche", indiquait le parquet de Namur. Ce n'est qu'en 2018 que les faits ont été portés à la connaissance de la police.
L'homme possédait par ailleurs des fichiers pédopornographiques sur son ordinateur. Trois photos d'enfants dénudés ont été téléchargées quelques heures avant une perquisition, en mai 2019. Mais selon les spécialistes de la police, l'homme a téléchargé 23 fois un programme permettant d'effacer les fichiers.
Dans son jugement, le tribunal a notamment tenu compte du peu de remise en question et d'amendement du prévenu qui persistait à dire qu'il s'était laissé faire, de la fragilité des victimes et de la personnalité du prévenu.
Encore un spécimen à étudier scientifiquement sous toutes les coutures.
Jean Valjean