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La chanteuse Lubiana présente son premier album "Beloved": "Oui, je m'aime, mais je pense que c'est un travail de tous les jours"

Une nouvelle sensation à la voix d'or fait son entrée sur la scène belge. La chanteuse Lubiana parle de son dernier album "Beloved" avec notre journaliste Alix Battard.

"Beloved" signifie être aimé en anglais. Vous dites que depuis toute petite, vous vouliez être chanteuse car inconsciemment vous souhaitiez être aimé ? 

Oui, je voulais trouver ma place. J'avais vraiment ce manque d'amour pour moi. Et donc j'ai pensé qu'en faisant de la musique, j'allais pouvoir m'aimer. Je pensais qu'en ayant le retour des autres j'allais apprendre à m'aimer, mais ce n'est pas comme ça que ça s'est passé. J'ai dû vraiment faire un travail intérieur, et que j'apprenne en fait à donner: Faire de la musique pour donner et pas pour recevoir. 

Avant d'être aimé il faut s'aimer soi-même, c'est ce que vous dites dans cet album. Dans la chanson "Self Love", on sent qu'il y a vraiment eu un travail chez vous afin d'accepter qui vous êtes.

Oui, c'est aussi passé par le fait d'être fière, de reconnaître mon métissage et mes racines. Je dis souvent que pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient. Donc ça a été un vrai voyage pour poursuivre mon rêve. 

Est-ce que vous vous aimez aujourd'hui ? 

Oui, je m'aime, mais je pense que c'est un travail de tous les jours. Il y a aussi cette petite voix dans notre tête qui passe son temps à nous juger et à nous critiquer...Je ne dis pas que je suis tous les jours au top, mais j'apprends à être bienveillante avec moi.

La musique c'est toute votre vie  et pourtant ,on a essayé à plusieurs reprises de vous dissuader d'en faire.

Oui j'ai eu un parcours assez long. Quand j'ai commencé mes études professionnelles de musique à 18 ans, on m'a dit que ce n'était pas fait pour moi. On m'a fait doublé, on m'a conseillé de changer de voie...Mais ça m'a permis de vraiment prendre confiance en moi et d'accepter aussi ma force. Aujourd'hui, j'ai quand même de la reconnaissance pour ces personnes là, car sans elles je n'aurais pas développé tout ça. 

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