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Donald Trump attendu en meeting face à ses fidèles en Arizona

L'ex-président américain Donald Trump tiendra samedi soir un meeting dans l'Arizona, l'occasion pour lui de répéter, face à un public conquis, ses critiques contre son successeur Joe Biden et ses allégations non prouvées de fraude lors des élections de 2020.

Après avoir renoncé à une conférence de presse qu'il voulait organiser le 6 janvier, lors du premier anniversaire de l'assaut meurtrier de ses partisans sur le Capitole américain, il fera cette fois face à une foule bienveillante.

"Beaucoup de sujets seront évoqués", a-t-il expliqué vendredi dans un communiqué, annonçant son intention de réitérer ses allégations jamais étayées à propos d'une prétendue fraude massive lors de l'élection présidentielle de novembre 2020, mais aussi de parler de l'Afghanistan, l'inflation "et bien d'autres" dossiers.

"Il y aura beaucoup de monde et ce sera aussi retransmis à la télé. A samedi soir!", a-t-il conclu.

Participera notamment à l'événement Kari Lake, candidate au poste de gouverneure de l'Arizona, à laquelle Donald Trump a apporté son soutien et qui a affirmé par le passé qu'elle n'aurait pas certifié la victoire de Joe Biden dans cet Etat-clé si elle avait été en fonctions à ce moment-là.

Le très trumpiste PDG de la société MyPillow, Mike Lindell, qui a dépensé des millions dans l'effort visant à renverser l'élection, sera aussi de la partie.

Donald Trump conserve une grande influence sur le parti républicain, dont beaucoup d'élus désirant conserver leur siège aux prochains scrutins souhaitent bénéficier de son adoubement et adhèrent donc souvent aux théories du complot suggérant que la présidentielle a été volée -- ou au moins ne les infirment pas ouvertement.

Le meeting de Florence, bourgade rurale au sud-est de la capitale de l'Etat, Phoenix, sera le premier avec un public important depuis octobre pour le milliardaire, et l'affluence pourrait donner une idée de sa popularité auprès des électeurs républicains.

Donald Trump, banni de Twitter et qui depuis son départ de la Maison Blanche préférait intervenir sur des médias ultraconservateurs et acquis à sa cause, a accordé une interview mardi à la radio publique NPR.

Après avoir recommandé aux Américains de se faire vacciner contre le Covid-19 -- une question politiquement sensible aux Etats-Unis --, il a coupé court à l'entretien lorsque le journaliste a remis en question ses allégations non-étayées de fraude à la présidentielle.

Son meeting interviendra par ailleurs 24 heures après l'annonce de l'abandon, par un service majeur de télévision, de la chaîne pro-Trump One America News Network (OAN).

L'ex-président a conseillé à de multiples reprises à ses sympathisants de se tourner vers cette chaîne ultraconservatrice et conspirationniste, qui tente de concurrencer Fox News chez l'électorat de droite.

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