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Le président de DéFi pointe du doigt la criminalité en Belgique "qui demande plus de moyens, parce qu'elle est particulièrement dure"

Ce mercredi, des représentants du ministère public et de la police judiciaire ont tirés la sonnette d'alarme au parlement fédéral. Ils dénoncent l'état de la police judiciaire fédérale, et son manque de moyens. Le député fédéral, et président de DéFi, François de Smet était interrogé par Fabrice Grosfilley sur Bel RTL à ce sujet. Selon lui, cette situation est "grave" : "C'est même du jamais vu" dit-il.

Il déplore le désinvestissement de la police, "surtout depuis l'action du gouvernement Michel, de Jan Jambon. La Suédoise a une grande responsabilité dans la situation actuelle parce qu'elle a démantelé un certain nombre de services et elle a désinvesti" explique-il.

L'investissement dans la police est justifié, selon lui, par la criminalité dans notre pays, "qui demande plus de moyens, parce qu'elle est particulièrement dure. On parle de mafias qui sont en train de s'installer. On parle de narcotrafiquants, et ça c'est très grave parce qu'on voit à l'étranger que dès que ce genre de criminalité là s'installe, elle est très difficile à extirper". François de Smet cite notamment la cybercriminalité, "ça demande des moyens et de la spécialisation".

Un parquet financier

Pour faire face à ce problème, DéFi a déposé un texte pour demander "la création d'un parquet financier" : "Ça vise à spécialiser un certain nombre d'enquêteurs sur la recherche du crime organisé en termes de ressources financières" explique François de Smet. Le démantèlement de ce type de criminalité peut, selon lui, rapporter beaucoup à l'État.

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