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Incendie dans le centre historique de Bruxelles: le réflexe de l'habitante a évité le pire

Un incendie s'est déclaré ce dimanche vers 20h30 dans le centre historique de Bruxelles, dans la rue de Grétry, au sein de l'Îlot Sacré. Le feu a pris dans la cuisine du 3e étage d'une habitation. "L’occupante a eu l’excellent réflexe de fermer la porte de sa cuisine en quittant son appartement et a ainsi ralenti une propagation éventuelle et limité le dégagement de fumée. Elle a également alerté ses voisins. Le feu, d’origine accidentelle, a été étouffé dans l’œuf. Les dégâts restent limités à la cuisine. L’occupant avait inhalé de la fumée et a été soignée sur place", nous a précisé Walter Derieuw, le porte-parole de la zone de secours bruxelloise.

L'intervention a été ralentie

Les pompiers soulignent les difficultés d'intervention dans ce lieu hautement touristique. "Suite à la météo radieuse, beaucoup de piétons flânaient dans les rues, ce qui a provoqué un délai supplémentaire. Difficile déploiement de nos échelles dans la rue étroite, encombrée par des terrasses et des auvents. Suite à la présence de beaucoup de badauds, la police avait une tâche ardue à instaurer une zone de sécurité pour faciliter le travail des services de secours", a indiqué Walter Derieuw.

 

Pour réduire le risque d'entrave en cas d'intervention, la cellule Mobilité des pompiers se concerte avec les autorités administratives pour maintenir la zone piétonne et l'activité des commerces. "Notre service "Plan" fournit des itinéraires actualisés qui tiennent compte des limitations de circulation et procède à des visites de contrôle pour se rendre compte de la réalité sur le terrain. Et, enfin et surtout, nos hommes et nos femmes de garde organise des visites topographiques journalières avec les véhicules d’intervention pour visiter les lieux difficile d’accès et/ou des édifices spécifiques", explique Walter Derieuw. "Le SIAMU est un adepte inconditionnel de contrôles et de verbalisations pour faire respecter les limitations de circulation au lieu du placement d’obstacles et/ou du réaménagement de la chaussée, qui entravent/ralentissent le flux fluide de nos colonnes de secours", souligne-t-il.

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