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Coronavirus: le port du masque reste obligatoire dans les hôpitaux, chez le médecin et dans les pharmacies

Le port du masque restera obligatoire dans les hôpitaux, dans les salles d'attente des médecins et les pharmacies. Pour les kinés, les dentistes et les maisons de repos, ce sera plus libre. Les praticiens pourront choisir de l'imposer ou non.

A partir de lundi, les nouvelles mesures rentreront en application: les admissions, les prises de rendez -vous et les interventions médicales sont quasi revenus à des chiffres d'avant Covid. La situation restera donc inchangée dans les hôpitaux du pays avec le port du masque obligatoire.

Martial Monnen, chef de services aux maladies infectieuses: "C'est important de maintenir le port du masque dans les hôpitaux pour limiter le risque de transmission et de réaccroissement du nombre de contaminations. Il faut dire que tous les jours il y a toujours des patients positifs qui arrivent à l' hôpital".

Les cabinets de dentistes et de kinésithérapie peuvent choisir

Même chose chez votre médecin généraliste ou dans votre pharmacie. Il faudra encore porter le masque. Par contre, dans certains endroits comme chez le kinésithérapeute, le psychologue par exemple il est laissé la liberté aux soignants de choisir la règle appliquée. C'est le cas aussi dans les cabinets dentaires.

Lucie Kolb est dentiste. Elle explique la règle appliquée dans son cabinet: "On a décidé de ne plus obliger les patients à mettre un masque, étant donné que la salle d'attente est bien aérée. On demande quand même aux gens de garder une certaine distance entre eux quand il s'assoient dans la salle d' attente... Et bien évidemment à partir du moment où ils ne se sentent pas bien ou présentent des symptômes, et bien, on leur demande alors d'annuler leur rendez-vous..."

Et quid des maisons de repos?

En fonction des situations et des établissements, le port du masque sera soit obligatoire soit simplement recommandé.

"Ce sont des personnes qui ont besoin d'aide de soins et donc les contacts sont quand même rapprochés. Pour elles, c'est le bon sens qui prime...", justifie Martial Monnen.

Le masque va quasi disparaître pour la première fois en pratiquement deux ans de pandémie.

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