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"J’ai le cadenas homologué pour les assurances. Avec le numéro, je suis parée!", explique Janine venue faire graver son vélo à Spa. La manœuvre ne dure que quelques minutes soit le temps d’encoder votre numéro de registre national.
"Il ne faut surtout pas se tromper de numéro. Donc je vérifie plusieurs fois mon écran pour ne pas dégrader le vélo", précise Jérôme Huyen, premier inspecteur de police de Basse-Meuse en charge des gravures. L’inspecteur place un appareil sur le cadre qui inscrit automatiquement le numéro. "Ensuite, je viens rajouter un autocollant préventif", explique-t-il.
Une opération gratuite et préventive
Une démarche gratuite qui séduit les cyclistes en demande de solutions contre les vols. "Ce sont des vélos qui ont une certaine valeur donc je pense que c'est bien", explique une cycliste venue expressément ce samedi. "On a envie de garder son vélo, même si il n'a pas de valeur. Maintenant, on peut toujours se le faire prendre, mais c’est dissuasif", ajoute l’homme qui l’accompagne.
La plupart du temps l'autocollant et le numéro gravé suffisent à faire changer d'avis les voleurs explique Jérôme Huynen:"Grâce à nos statistiques, nous remarquons que les vélos marqués sont moins souvent déclarés volés".
La police conserve aussi toutes les informations nécessaires. "Nous policiers avons une référence pour pouvoir retrouver le propriétaire et retracer son parcours en cas de vol", explique Jean-Claude Wollwert, premier inspecteur de la zone de police de Fagnes. En Belgique, plus de 230 vélos sont volés chaque jour.
