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J.K. Rowling révèle avoir été victime de violences conjugales et sexuelles

J.K. Rowling, auteure de la saga à succès Harry Potter, a révélé mercredi avoir été victime de violences conjugales et d'agression sexuelle, après avoir été accusée de transphobie.

L'écrivaine britannique a dit dans un long blog faire ces révélations pour mettre en contexte ses commentaires controversés sur les personnes transgenres.

"Je suis sous les projecteurs depuis plus de vingt ans maintenant, et je n'ai jamais parlé publiquement du fait d'avoir moi-même survécu à des violences conjugales et des agression sexuelles", a-t-elle écrit.

"Ce n'est pas parce que j'ai honte que ces choses me soient arrivées, mais parce qu'il est traumatisant de revenir dessus et de se souvenir. Je suis aussi soucieuse de protéger ma fille issue de mon premier mariage", a-t-elle ajouté.

Après un premier "mariage violent" dont elle est sortie "difficilement", J.K. Rowling s'est remariée en 2001 avec le médecin écossais Neil Murray, "un homme vraiment bon", a-t-elle dit.

La romancière a été accusée de transphobie pour un tweet publié durant le week-end. Elle y partageait un article parlant des "personnes qui ont leurs règles", en commentant ironiquement: "Je suis sûre qu'on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu'un m'aide. Feum? Famme? Feemm?".

Elle s'est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles et que des femmes transgenres non.

L'acteur britannique Daniel Radcliffe, qui a incarné à l'écran Harry Potter, s'était joint aux critiques. "Les femmes trans sont des femmes", a-t-il martelé. "Tout propos affirmant le contraire efface l'identité et la dignité des personnes transgenres".

J.K. Rowling a déjà été accusée d'être transphobe. En décembre, elle avait exprimé son soutien à Maya Forstater, une chercheuse licenciée pour des tweets jugés transphobes sur un projet du gouvernement de laisser les personnes déclarer leur propre genre. 

"Je pense que la majorité des personnes s'identifiant comme trans non seulement ne constituent aucune menace pour les autres, mais sont vulnérables", a-t-elle écrit mercredi. "Elle ont besoin d'être protégées et le méritent".

"Je n'ai fait état de mon passé que parce que comme n'importe quel être humain sur cette planète, j'ai un passé complexe, qui dessine mes peurs, mes intérêts et mes opinions", a-t-elle aussi expliqué. 

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