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La guerre des restos augmente en difficulté cette année. Les candidats doivent toujours décorer leurs salles, préparer et servir les plats du menu, mais ils doivent aussi faire livrer leurs plats. Cette obligation a été celle de nombreux restaurateurs durant la crise sanitaire.
Mais cela paraît nettement plus facile à dire qu’à faire. Sarah et Arnaud ont un concept de Street Food où tout se mange avec les mains. S’ils cartonnent sur le service en salle, c’est une catastrophe pour la vente à emporter.
Les critiques culinaires qui ont reçu les plats chez eux se trouvent face à des nuggets de cuisse de grenouilles qui ont perdu tout leur croustillant. "Il est totalement mou, presque humide," dit l’une des critiques.
Même chose pour le plat. Sarah et Arnaud ont prévu un tacos de sarrasin au bœuf bourguignon. En salle, le croquant du tacos tranche parfaitement avec le moelleux du bœuf, mais l’association ne marche pas en vente à emporter. "La galette est légèrement détrempée, pfff," note une autre critique. "C’est vrai que c’est mou, mou, mou. C’est un vrai sujet d’adéquation entre une recette et s’il est possible de la transporter," conclut un troisième.