Accueil People

Laurent Ruquier condamné à verser près d'un million d'euros à son ex-productrice Catherine Barma

L'animateur Laurent Ruquier a été condamné par le tribunal de commerce de Paris à verser près d'un million d'euros de dommages et intérêts à sa productrice historique Catherine Barma, une décision dont il va faire appel, selon une information de Télérama, confirmée mardi à l'AFP par des sources concordantes.

La rupture est consommée entre l'animateur et Catherine Barma qui a produit pendant 14 ans "On n'est pas couché" (ONPC), l'ancien talk-show de Laurent Ruquier, créé en 2006 et diffusé jusqu'en 2020 sur France 2, et plusieurs autres émissions avec l'animateur ("On a tout essayé", "On ne demande qu'à en rire", etc). Les deux partenaires professionnels, qui ont formé un puissant tandem du petit écran pendant 20 ans, s'étaient séparés avec fracas : le présentateur avait décidé d'arrêter ONPC et fait appel à un autre producteur, Philippe Thuillier (qui produisait déjà la déclinaison télé des "Grosses têtes") pour créer une émission lancée en septembre sur France 2, "On est en direct".

Laurent Ruquier a finalement été condamné à verser 780.340 euros à Mme Barma pour compenser la perte de marge subie par sa société de production "du fait de l'insuffisance du préavis de rupture" et 219.375 euros "en indemnisation des licenciements économiques causés par la brutalité de la rupture", d'après le jugement prononcé lundi qu'a pu consulter l'AFP. L'animateur entend faire appel de cette décision, a confirmé à l'AFP Me Céline Astolfe, l'avocate de Laurent Ruquier. 

Après s'être invectivés par médias interposés après leur rupture professionnelle, l'animateur et son ex-productrice avaient fini par saisir la justice au printemps 2021. Laurent Ruquier avait saisi le premier le tribunal de commerce de Paris, réclamant à Catherine Barma plus de 300.000 euros, une somme qu'il estimait lui revenir en tant qu'ancien coproducteur d'ONPC. De son côté, Catherine Barma, qui avait réclamé en vain que Laurent Ruquier partage les frais engendrés par l'arrêt du talk-show (un événement qui a contraint sa société de production à licencier une trentaine de personnes), a répliqué devant le même tribunal pour "rupture brutale" de leur relation commerciale.

À lire aussi

Sélectionné pour vous