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C'est un buzz qui n'en finit pas. Le 8 septembre dernier avait lieu la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby à Paris. Avant le match France-Nouvelle Zélande, 80.000 spectateurs sur place ainsi que des millions de téléspectateurs ont assisté à un spectacle qui a suscité des réactions très mitigées chez le public.
On a pu y voir Jean Dujardin dans le rôle principal, inteprétant un boulanger des années 50, avec bretelles et moustache s'il vous plaît, et intégrant un spectacle quelque peu cliché sur les fifties. Lourdement critiqué pour ne pas du tout refléter la France actuelle, "ringard", "suranné", "France rance" -, un autre personnage de ce show a été remarqué et a surpris de nombreuses personnes. Il s'agit du coq, l'un des symboles de la France, qui n'était ni en mascotte ni en déguisement. Non, pour l'ouverture du Mondial de rugby, c'est bien un homme qui a été grimé en coq. Et la main peinte en rouge pour faire la crête de la volaille et l'attitude volontairement surjouée n'ont pas spécialement plu à tout le monde...
"Ça a cartonné"
Derrière ce coq, le comédien Eric Massot, proche de Jean Dujardin puisqu'il est l'un des fondateurs de la troupe Nous C Nous, qui a fait connaître l'acteur désormais internationalement connu. Eric Massot est sorti du silence auprès de nos confrères de Midi Olympique et est revenu sur la préparation du spectacle visionné par 9,48 millions de téléspectateurs. "On a vécu une formidable aventure. On a formé un groupe, on était chauffé à blanc et on a globalement senti de la bienveillance de la part du Stade de France. Ça a cartonné", a-t-il confié au journal français.
Il est ensuite revenu sur la polémique qui a enflammé la toile après le show. "Il y a eu une onde positive et négative… Ce fut un raz-de-marée. Le lendemain, j’étais même un peu déstabilisé, je ne vous le cache pas", lâche-t-il. "Certains ont aimé, d’autres pas du tout. Mais j’ai tellement reçu de messages de la part d’amis comédiens que je l’ai finalement très bien vécu. Ça a alimenté le buzz, comme on dit. Et moi, ça m’a fait rire...", admet-il ensuite avant de relativiser : "La récupération politique dont a fait l’objet de la cérémonie d’ouverture m’a semblé un peu surréaliste. Ce qu’il se passe au Maroc est bien plus grave, non ?" Pas faux.
