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"Je lui ai dit qu'il n'avait pas le droit de faire ça": une jeune femme raconte sa sordide rencontre avec Nicolas Bedos

Ce n'est pas la première fois que de tels faits sont relatés sur les comportements de Nicolas Bedos. Déjà poursuivi à plusieurs reprises pour des faits de "viols" et "agressions sexuelles", le récent témoignage recueilli par nos confrères de Mediapart ne fait qu'ajouter de nouvelles accusations à l'encontre de celui qui reste présumé innocent, puisqu'une enquête est encore en cours.

 
Elle se fait prénommer Alice. Elle est âgée de 25 ans et travaille dans le cinéma. Si la jeune femme avait d'abord décidé de rester "silencieuse" sur sa mésaventure, les langues déliées au sujet de son bourreau l'ont incitée à relater les faits.


Alors elle raconte. Le récit a lieu le 2 juin 2023. Alice danse dans une boîte de nuit parisienne. Elle se déhanche dans le sous-sol du club Sauvages lorsqu'elle voit "une silhouette en chemise, mal en point, tête baissée". Celle-ci s'approche d'Alice et "tend sa main droite au niveau de sa culotte" puis la pose au niveau de son entrejambe. La jeune femme assure avoir repoussé à plusieurs reprises l'homme insistant. "Je lui ai dit en faisant un geste d'une main qui agrippait qu'il n'avait pas le droit de me faire cela", détaille-t-elle dans les colonnes de Médiapart. "Il est resté stoïque, il me fixait et m'a dit 'Tu vas pas me frapper?'". "C'était un comportement extrêment déplacé, une agression", affirme-t-elle. "Il était flippant, il se prenait pour le roi du monde." Nicolas Bedos, remis en place par le frère de la victime, aurait été rapidement sorti de l'établissement par le videur. Le frère d'Alice se souvient d'une sœur "très choquée" et "en sanglots".

Après cette scène, le réalisateur a présenté ses excuses sur les réseaux sociaux et a avancé avoir "un problème avec l'alcool". Il a indiqué ne se souvenir de rien. De son côté, son avocat Julia Minkowski l'a défendu en avançant la faute avouée de son client: "Nicolas Bedos a pu s'expliquer devant les enquêteurs. Il ne veut pas remettre en doute la parole de la plaignante qui décrit un geste déplacé de quelques secondes par-dessus son jean. Mais un tel geste, dont il n'a pas le souvenir, qui se serait produit sur la piste de danse d'une boîte de nuit, n'a pu être qu'accidentel sous l'effet de l'ébriété."


 

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