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Le retour des frissons en Ligue des champions? Voici le programme alléchant des semaines à venir

Encore un blockbuster? Après les frissons du printemps dernier, la Ligue des champions reprend avec des huitièmes à suspense, dès mardi avec Dortmund-Paris SG et Atlético-Liverpool (21h00), avant le choc entre Manchester City et le Real Madrid la semaine prochaine.

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Il y a un an, à ce stade de la compétition, l'Ajax Amsterdam terrassait le Real, triple tenant du titre, Manchester United signait le hold-up de l'année au PSG, et Cristiano Ronaldo renversait, avec la Juventus, l'Atlético d'un triplé mémorable.

La phase à élimination directe de la C1, version 2019/20, démarre mardi, avec de nombreux supporters qui piaffent d'impatience, rêvant de revivre les scénarios fous de la saison dernière. Le tirage au sort leur a déjà donné l'eau à la bouche.

Mais à Paris, l'attente est mêlée de craintes, après les trois dernières éliminations dès les 8es qui ont traumatisé l'ambitieux club français. Le match nul samedi à Amiens (4-4), sans Neymar ni Kylian Mbappé, n'a pas atténué la "négativité" (dixit Leonardo) qui entoure le PSG avant les grands rendez-vous.

L'incertitude autour de "Ney", attendu en Allemagne mais absent depuis début février en raison de côtes douloureuses, a également fait vivre aux Parisiens des derniers jours agités.

"Je ne suis pas inquiet", a assuré l'entraîneur Thomas Tuchel, qui retrouve en Allemagne l'équipe qu'il a dirigée entre 2015 et 2017. Il sait ses joueurs favoris, mais le Borussia, bien que privé de Marco Reus, dispose avec le buteur norvégien Erling Haaland, arrivé en janvier, d'un facteur X capable de changer la donne.

Pression sur City 

Le programme des huitièmes est également marqué par un sommet entre le Real de Zinédine Zidane et le Manchester City de Pep Guardiola.

L'exclusion des "Sky Blues" des Coupes d'Europe pour les deux prochaines saisons, prononcée vendredi par l'UEFA qui lui reproche d'avoir enfreint les règles du fair-play financier, rajoute une pression supplémentaire sur le club anglais. S'il a fait appel, il n'a jamais remporté la C1, malgré les investissements de son propriétaire émirati, et cette saison pourrait être sa dernière chance avant longtemps.

L'entraîneur catalan, qui retrouve le stade Santiago-Bernabeu qu'il a bien connu comme joueur puis technicien du Barça, a besoin d'une qualification pour atténuer l'idée d'une fin de cycle pour lui, entretenue par des résultats moins bons après trois saisons pleines.

"Si nous ne gagnons pas face à Madrid, le président ou le directeur sportif viendra me voir pour me dire: +Ce n'est pas suffisant, nous voulons la Ligue des champions, nous vous virons", a-t-il reconnu vendredi au micro de Sky Sports.

Côté merengue, le retour attendu d'Eden Hazard, après plus de deux mois d'absence, nourrit l'optimisme de fans qui rêvent de la "Decimocuarta", la 14e C1 de l'histoire du club le plus titré de l'épreuve. Match aller le 26 février à Madrid.

Cristiano Ronaldo à Lyon 

Avant, la capitale espagnole aura vu passer le tenant du titre Liverpool, qui retrouve, mardi, le stade où il a décroché la coupe aux grandes oreilles en juin dernier. Face à l'Atlético, les "Reds" partent favoris, portés par une dynamique de résultats exceptionnels cette année.

Le duel à distance entre les deux multi Ballons d'Or Lionel Messi et Cristiano Ronaldo se poursuit face à des adversaires à leur portée. Le Barça de l'Argentin joue, le 25 février, à Naples, sur les terres de Diego Maradona, face à une équipe à la traîne dans son Championnat.

La Juventus du Portugais se rend le 26 à Lyon, mal en point en Ligue 1. En difficulté face à des clubs du top 5 cette saison, les Lyonnais devront se sublimer comme jamais cette saison pour faire perturber des Italiens ambitieux. C'est le soir ou jamais pour le buteur Moussa Dembélé, prolifique en Championnat (13 buts) mais muet en C1 (0 but).

Dernière figure très attendue: José Mourinho, arrivé à la rescousse de Tottenham, finaliste sortant qui a mal démarré la saison. L'entraîneur portugais reçoit mercredi Leipzig, misant sur son expérience pour mystifier son prometteur homologue allemand Julian Nagelsmann (32 ans).

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