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C1: "Toutes nos chances" face à la Juventus, assure Cornet (Lyon)

"Nous aurons toutes nos chances". Lyon croit à l'exploit contre la Juventus vendredi en huitièmes retour de Ligue des champions, assure l'ailier lyonnais Maxwel Cornet dans un entretien à l'AFP, car la finale "frustrante" perdue face au PSG l'a montré: cette équipe a "une âme".

Q: Quel sentiment vous laisse la finale de la Coupe de la Ligue perdue aux tirs au but (0-0 a.p., 6-5 t.a.b.) vendredi dernier contre le Paris SG ?

R: "En terme de résultat, nous sommes frustrés au vu de notre performance durant la rencontre. Nous avons affiché un très beau visage. Perdre aux tirs au but, c'était très frustrant mais cela nous donne confiance en vue du match contre la Juventus car nous avons montré beaucoup de choses positives et il faudra s'en servir vendredi. Nous avons vu une équipe avec une âme. Nous avons fait les efforts les uns pour les autres et si nous sommes comme cela contre la Juve, nous aurons toutes nos chances."

Q: Que reste-t-il de ce match aller contre la Juventus (victoire 1-0) qui est déjà très loin, le 26 février ?

R: "Très loin et en même temps très proche dans les têtes. Ce sont des matches que l'on oublie pas comme cela. Gagner contre la Juventus et en plus chez nous, cela reste dans un coin de notre tête."

Q: L'entraîneur de la Juve, Maurizio Sarri, s'est dit impressionné par la forme physique de l'OL après quatre mois sans match officiel en France. Comment s'est passée votre préparation ?

R: "Tout le mérite en revient à l'encadrement et aux préparateurs physiques qui font un super boulot depuis la reprise. Nous travaillons dur tous ensemble pour aller dans le même sens pour les mêmes objectifs, Paris et maintenant la Juventus. Nous avons très bien travaillé. C'était difficile, mais nous n'avons rien lâché".

Q: Comment avez-vous vécu votre repositionnement sur le flanc gauche ?

R: "Dans un premier temps, je pensais que ce serait seulement pour un match, pour dépanner car nous avions pas mal de blessés cet hiver. Et au fil des matches, j'ai vu que l'entraîneur m'a laissé à ce poste et j'ai commencé à prendre des marques. Nous en avons parlé avec Bouna Sarr de Marseille avec qui j'ai joué à Metz et qui a été repositionné par Rudi Garcia. Au début, avant que je ne sois concerné par ce changement de poste, je le chambrais et je lui demandais: +Qu'est ce que tu fais derrière, toi qui aime dribbler+ ? Il s'éclate et moi je commence à m'éclater. Cela demande un effort psychologique car il faut avoir le déclic. Il faut se dire qu'il n'y aura plus les mêmes attentes, plus le même poste. A partir du moment où tu as compris que tu recules d'un cran, après cela va tout seul. (...) Je sais que le coach me fait confiance à ce poste et je vais travailler pour lui montrer que je peux lui rendre cette confiance."

Q : Votre préparation physique a-t-elle changé ?

R: "Non, pas spécialement. Paolo (Rongoni, préparateur physique) calcule vraiment en fonction des postes ce qu'il convient de travailler le plus. Il aménage les séances en fonction des profils des uns ou des autres. J'ai senti qu'il peaufinait mon profil. Le mien est plus explosif et je fais donc plus d'explosivité dans les séances, plus de travail aérobie pour le côté cardio. C'est très bien géré. Auparavant, les courses étaient moins longues pour moi sur mon ancien poste."

Q: Gagner cette Ligue des champions est votre ultime chance d'accrocher une qualification pour l'Europe en 2020-2021. Comment aborderez-vous la saison prochaine dans le cas contraire ?

R: "Le calendrier sera forcément moins chargé et il y aura de la déception car nous aurions voulu offrir au public ces matches européens pour lesquels on se lève tous les jours. S'il n'y a pas de Coupe d'Europe, nous ferons sans mais nous avons encore des matches très importants en Ligue des champions et nous ferons tout ce qu'il faut pour aller les chercher. Sur un match tout peut se jouer. On veut aller chercher l'Europe. On sait que cela passera par des matches compliqués contre de grandes équipes, mais nous avons aussi une grande équipe avec des joueurs qui n'ont rien à envier à ceux des autres grands clubs. Que nos adversaires aient plus de matches que nous dans les jambes peut s'avérer un avantage pour nous."

Propos recueillis par François-Jean TIXIER.

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