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Julian Alaphilippe n'en veut pas au motard qui a provoqué sa chute: "Il ne faut pas qu'il s'inquiète"

Julian Alaphilippe (Deceuninck-QuickStep), dont la saison s'est brutalement terminée sur une chute au Tour des Flandres le 18 octobre, n'en veut pas au motard qui a provoqué sa chute, indique le Français dans un entretien au journal L'Équipe.

Julian Alaphilippe a chuté à 35 km de l'arrivée du Tour des Flandres. Le champion du monde français était en tête du Ronde avec Wout van Aert et le Néerlandais Mathieu van der Poel, futur vainqueur, lorsqu'il a heurté une moto.

"Je n'ai jamais connu une chute comme celle-là, aussi effrayante", déclare Julian Alaphilippe, qui a revu les images de son accident "vite fait, pour passer à autre chose et ne surtout pas les regarder en boucle".

"J'étais derrière van der Poel, côté gauche", raconte le champion du monde. "Je suis allé vers le côté droit pour prendre l'aspiration et, au moment où il s'écarte, je prends la moto en pleine gueule. Je suis habile sur le vélo, j'arrive à éviter les obstacles, à passer par des endroits où c'est serré. Là, je n'ai rien pu faire. J'ai entendu: 'Ouais mais il parlait à la radio, il n'était pas concentré'. Que je regarde devant ou derrière moi, que j'aie les mains sur le guidon ou pas, que je boive... Cela n'aurait rien changé. Quand van der Poel s'écarte au dernier moment, je ne peux rien faire. Je n'ai pas entendu le bruit du moteur de la moto, on roulait vite... Je ne dis pas que c'est la faute de Van der Poel, qui ne me prévient pas. Je ne dis pas que c'est la faute du pilote de la moto, qui n'a rien à faire là. Non, non, non... J'ai entendu que le motard s'en voulait, qu'il n'était pas bien avec cette histoire. Il ne faut pas qu'il s'inquiète. J'espère que cette interview va le rassurer. Je ne lui en veux pas, c'est un fait de course. Et puis de toute façon je ne suis pas quelqu'un de rancunier. Van Aert et Van der Poel m'ont tous les deux envoyé un message, c'est sympa de leur part".

Souffrant de fractures aux 2e et le 4e métacarpiens de la main droite, l'Auvergnat a été opéré le lendemain de la course à Herentals. Il poursuit sa convalescence chez lui en Andorre. "La douleur s'atténue. Les jours qui ont suivi l'opération, je ne m'attendais pas à avoir aussi mal. La main était très gonflée. Je dormais mal. Mais c'est une bonne chose de m'être fait opérer, cela me permet de récupérer plus vite", dit l'Auvergnat, qui se fera enlever son plâtre dans une dizaine de jours.

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