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La trêve internationale qui débute lundi est au coeur de multiples discussions. En cause, la récente décision prise par de nombreux pays d'autoriser les joueurs à se rendre dans des pays européens, sans quarantaine, mais en interdisant, par contre, de se rendre hors de l'Union pendant cette même trêve. Le gouvernement français a ainsi autorisé les clubs... à refuser d'envoyer des joueurs en sélection s'ils estimaient que cela était trop risqué.
Exception a tout de même été faite en France, où Emmanuel Macron a décidé de donner une dérogation à l'équipe de France, et donc aux joueurs, qui doivent se rendre en Bosnie et au Kazakhstan. Ce qui a visiblement énervé Memphis Depay, qui évolue à Lyon, mais qui a été convoqué avec les Pays-Bas pour affronter, notamment, la Turquie.
"Il y a des décisions assez étranges qui sont prises à l'intérieur de l'Europe, mais aussi en dehors par rapport aux joueurs africains. Ce n'est pas quelque chose de très malin. S'il y a des restrictions pour une équipe et pas pour d'autres, cela peut laisser penser à des cas de discriminations ou de racisme. Toutes ces décisions prises, peut-être de manière un peu trop rapide, ne donnent pas une très bonne impression", a d'abord déclaré l'international néerlandais en conférence de presse.
Pour obtenir gain de cause, il a même sollicité Emmanuel Macron sur Twitter. "Est-ce que je peux rejoindre mon équipe nationale lundi ? Ce serait sympa, puisque vous faites des exceptions pour l'équipe de France qui va aussi sortir de l'Europe pour jouer des matchs", a écrit le joueur de l'OL.
Et il a finalement obtenu une réponse: une dérogation est accordée aux joueurs s'ils acceptent... de revenir en France en avion privé, avec tests PCR quotidiens. Voilà qui est dit.