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Il ne voyait plus ses enfants: Toby Alerweireld se confie sur son transfert au Qatar

Toby Alderweireld en a surpris plus d'un en quittant Tottenham pour le Qatar cet été, après six saisons passées chez les Spurs. "Le niveau n'est bien sûr pas le même qu'en Premier League mais il est plus élevé que ce que je pensais", déclare le nouveau joueur Al-Duhail, qui a été repris dans la sélection de Roberto Martinez pour le triptyque de septembre.

En général, les joueurs qui optent pour une destination comme le Qatar le font en fin de carrière, pour se mettre financièrement à l'abri. "Je peux comprendre ce raisonnement. Je l'ai aussi eu au début", dit Toby Alderweireld. "Je ne vais pas nier que l'aspect financier a joué un rôle, mais c'est l'aspect familial qui a été déterminant. Ma famille va devoir venir au Qatar, mais tout se passe à Doha et en tant que joueur, on doit beaucoup moins voyager. Je serai donc logiquement plus souvent à la maison et je pourrai voir davantage ma famille. En Europe, on est souvent parti et je voyais à peine mes enfants. J'avais l'impression de passer à côté de plein de choses à la maison. Ma fille a déjà trois ans, cela va vite et je ne veux plus manquer de la voir grandir"

Toby Alderweireld ne pense pas à arrêter en équipe nationale. "J'ai 32 ans, pas 40. Ce n'est pas plus mal de moins jouer et de veiller à être là dans les grands moments; Je ne crains pas pour ma place. Je sais ce qu'il faut faire pour garder mon niveau, j'ai cette expérience. C'est à moi de montrer que je mérite ma place. J'ai toujours travaillé dur et je vais continuer à le faire. J'ai assez confiance en moi. Je ne prends pas cela comme un pas en arrière mais comme une nouvelle aventure et une possibilité de retrouver le plaisir que j'avais un peu perdu. Il y avait plusieurs pistes. L'Antwerp était l'une d'elles mais beaucoup de facteurs entrent en jeu".

La nouvelle génération arrive progressivement en équipe nationale. "C'est maintenant à eux de devenir de concurrents et à moi de les aider. A un moment, ils seront meilleurs que nous. J'espère pas trop vite. C'est à eux de franchir ces étapes. Un moment viendra où il faudra passer le flambeau. Je le ferai quand je sentirai que ce sera le moment. Je suis là pour aider l'équipe nationale et pas pour être un fardeau", dit le défenseur, qui attendait plus de l'Euro. "Nous aurions pu passer contre l'Italie, avec une meilleure première mi-temps et un peu de chance. Cette déception est en partie évacuée. Il faut passer à autre chose. Avec un 9/9, nous aimerions faire un grand pas vers la qualification pour le Mondial. Il y a aussi la Ligue des Nations. Il y a donc de quoi s'occuper. On ne peut pas vivre dans le passé."

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