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Le Français Fabio Quartararo sérieux candidat au titre en MotoGP: "Le jour où j'aurai ma balle de match..."

Devenu l'an dernier le premier Français vainqueur d'un Grand Prix dans la catégorie reine de la vitesse moto depuis 1999 et sérieux candidat au titre en MotoGP, Fabio Quartararo raconte sa saison à l'AFP.

Le titre ? "Le jour où j'aurai ma balle de match, c'est sûr que j'y penserai": dans ce quatrième épisode, le solide leader du championnat du monde évoque la trêve estivale, les trois Grands Prix de reprise dont sa victoire à Silverstone, ses sérieuses chances de titre et... son rêve de piloter une Formule 1.

"J'ai eu le temps de faire un bon stop pendant les vacances, notamment une semaine de relax total avec des amis à Saint-Tropez ou deux jours à Formentera (Baléares), pour vraiment déconnecter. Ca m'a donné le boost d'énergie pour bien reprendre la saison". 

Côté préparation, "je ne suis pas quelqu'un qui s'entraîne souvent sur la moto entre les courses, chaque pilote a sa manière de faire, et moi c'est beaucoup plus physiquement, c'est pour ça que quand j'arrive en MotoGP, j'ai envie de tout casser et de me battre pour la victoire".

"La reprise a été super positive, avec un podium en Autriche sur un circuit qui n'est pas forcément le top pour nous. La seconde course là-bas s'est bien passée, malheureusement la pluie est arrivée, mais on avait une très bonne chance de victoire (7e finalement, ndlr). Et à Silverstone on a gagné. On a pris 31 points d'avance en plus sur le 2e au championnat en trois courses. Donc j'arrive avec un très bon esprit à Aragon. C'est un circuit que je n'apprécie pas énormément mais bon, je pense que chaque pilote a ses circuits qu'il aime moins. Il faut que j'aille au maximum de mes capacités. Ma mentalité c'est de faire au mieux, je ne pense pas à marquer des points. Je ne me prends pas la tête sur le résultat". 

"Avant de commencer la course à Silverstone je me suis dit : +je ne veux pas penser au championnat avant Misano (après Aragon, ndlr)+. Mais après Silverstone j'ai encore changé ma façon de penser. Aujourd'hui je n'ai même plus envie d'y penser du tout, avec ce nombre de points d'avance que j'ai (65), j'ai juste envie de m'amuser comme je fais à chaque course". 

"Après, le jour où j'aurai ma balle de match, c'est sûr que j'y penserai. Pour l'instant c'est quelque chose qui n'est pas encore trop dans mon cerveau. Ce n'est pas pour me protéger, le fait de penser au championnat ne me donnerait pas plus de pression. Je peux être honnête avec les journalistes, ce n'est pas une pression supplémentaire d'avoir cette pensée, qui va arriver tôt ou tard". 

"Il reste six courses, c'est à la fois beaucoup et peu. Deux courses à Misano, un circuit que j'apprécie énormément, comme à Portimao et Valence. Sur les six qui restent, il y en a cinq que j'adore". 

"Avec cinq victoires en une saison, c'est normal, mon statut change. Là je suis vraiment un leader solide du championnat, avec 65 points d'avance. Je reste calme et continue à travailler très fort mais c'est sûr que mon statut a changé. Je le gère super bien, j'ai été éduqué d'une très bonne façon et mon entourage m'accompagne super bien". 

Un statut qui lui ouvre des portes, pour rencontrer une de ses idoles Cristiano Ronaldo ou faire un tour à l'usine Mercedes pour essayer une F1 sur simulateur : "Avec ce statut il y a un peu plus de facilités, des choses que j'adore faire sont un peu plus accessibles, et c'est normal. C'est un de mes rêves de piloter un jour une Formule 1, là c'était la première étape avec Mercedes. Un jour ou l'autre je pense essayer cette voiture. J'aimerais bien le faire avec eux, comme ils m'ont donné cette première opportunité". 

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