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Nuit animée, programme, projets: Jean-Michel Saive se confie au lendemain de son élection à la tête du comité olympique (vidéo)

Depuis hier, Jean-Michel Saive est le nouveau président du Comité Olympique et Interfédéral belge. Un véritable accomplissement pour l'ancien pongiste, qui veut désormais s'atteler à la tâche.

Jean-Michel Saive entame une belle deuxième carrière. Après avoir brillé de mille feux lors de sa carrière de sportif, l'ancien champion de tennis de table va endosser un rôle de responsable en devenant président du Comité Olympique et Interfédéral belge. Hier, il a obtenu 77 voix, soit 66%, pour obtenir le siège et entamer un mandant important.

Depuis hier soir, c'est un petit peu la folie pour lui. "C'était un moment important pour moi et pour le COIB", nous a-t-il expliqué dans le RTL INFO 13H. "Une élection où deux anciens athlètes étaient candidats. C'était chaud, c'était une campagne compliquée et active sur les deux derniers mois. Il a fallu se retrousser les manches pour aller chercher la victoire", précise-t-il, avant de confier avoir peu dormi hier. "C'était compliqué cette nuit. J'essaye de répondre aux nombreux messages reçus, je suis en retard mais il y en a vraiment beaucoup !", a-t-il plaisanté.

C'est désormais lui qui va représenter les intérêts des sportifs, mais aussi des organismes olympiques du pays. Une mission qui lui tient à coeur, lui qui a connu une carrière phénoménale, ponctuée par 7 participations aux Jeux Olympiques entre 1988 et 2012. "C'était un rêve de gamin d'y participer et ce fut le cas en 1988 après une qualification très compliquée", raconte-t-il. "Puis un parcours de vie de plus de 30 ans. C'est la seule compétition où je n'ai pas eu de médailles, ce qui restera toujours un regret. Mais c'est le sport, je me suis battu. Ma meilleure année c'est 1994, j'étais numéro un mondial mais ce n'était pas une année olympique, c'est comme ça".

Il se fixe plusieurs missions: aider les athlètes, représenter leurs intérêts, mais aussi et surtout, développer encore un peu plus le sport belge. En développant notamment les infrastructures. "Je ne vais pas dire qu'on en a assez, je vais pousser pour avoir plus de moyens financiers ou au niveau des infrastructures. Il y a des efforts qui sont faits, il faut continuer la bonne collaboration avec les communautés pour amener nos athlètes à être performants au niveau international", rappelle-t-il.

La suite, ce seront les JO d'hiver à Pékin dans 5 mois, avant les JO de Paris en 2024.

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