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Une majorité alternative PS-Écolo-PTB, un doigt et un test électoral bidon: voici notre carnet de campagne n°31

Pour débuter, on pourrait presque rendre hommage au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Enfin, il n'est peut-être pas mort…

"On prend acte du fait que PS et Écolo ont débranché la prise de ce gouvernement", a réagi Georges-Louis Bouchez, président du MR sur notre plateau.

À Paul Magnette de répondre, sur ce même plateau: "On n'a pas du tout retiré la prise, ni fait tomber le gouvernement, on a rallumé la lumière au contraire. Le MR avait plongé des milliers et des milliers d'étudiants dans l'obscurité la plus complète."

Pourtant, le président libéral avait bien dit: "Aujourd’hui, il n’y a plus de gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Que les choses soient bien claires."

Mort ou pas, ce gouvernement est désormais en affaires courantes, et ce, depuis la nuit de mardi à mercredi. Vers 2h du matin, au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la majorité PS-Écolo-MR explose à la suite d'un vote sur la réforme du décret paysage. Un vote sans le Mouvement Réformateur.

"Quand on fait une majorité alternative PS-Écolo-PTB à quelques jours des élections, ce n’est pas anodin. C’est un signal. Le PTB permet le vote de ce texte par son abstention", lance encore Georges-Louis Bouchez. "Nous n’avions pas besoin du PTB pour trouver une solution. Le PTB n’a absolument pas contribué à cette solution", surenchérit le président du PS.

Par contre, comme le PTB s’est abstenu, cela fait donc deux voix en moins, soit 6 députés sur 11. Et là, il y a une majorité. En clair, le PTB n’est plus si couillon que cela.

"Ça a donné de la crédibilité à cette formation d’extrême gauche. J’ose espérer que ce n’était qu’un accident circonstanciel et que ce n’est pas quelque chose qui a vocation à se reproduire", commente à son tour le président des Engagés ce dimanche dans Face à Buxant.

Un geste…

Vous avez vu cette semaine sur les réseaux sociaux. Un vice-Premier ministre a fait le geste.

L’illusion d’un doigt. Bien sûr, ce n’est pas le majeur, mais l’index. Le message: touche pas à l’index, l’indexation automatique des salaires. Thème de campagne pour les socialistes. Un message destiné à Georges-Louis Bouchez président du MR et à Bart De Wever président de la N-VA.

"Quel travailleur peut dire qu’il reçoit une grosse augmentation en plus de l’index? Ce n’est pas comme cela qu’on encourage les gens à travailler. Au contraire, on encourage l’assistanat", a répondu Anne-Laure Mouligneaux, porte-parole de la N-VA.

La réaction de Pierre-Yves Dermagne: "On se bat effectivement pour augmenter le salaire poche des travailleurs. On a été à la pointe du combat dans le cadre de la réforme fiscale. Et si cette réforme n’a pas pu aboutir, c’est de la faute du MR qui n’en a pas voulu."

Un test électoral bidon

Toujours sur les réseaux sociaux, au rayon amusant mais inutile, signalons ce test électoral. Réalisé par le chef de groupe Écolo au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il vous propose de laisser le hasard choisir pour vous… Simple et efficace.

Si vous n’êtes pas convaincus, il y a toujours notre test électoral que vous retrouverez ci-dessous. Vous avez encore un petit peu de temps pour vous positionner. Nous votons dans 49 jours.

 

 

 

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