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Le monde politique n'a pas à dicter l'attitude des universités

Le monde politique n'a pas à se mêler de l'attitude des établissements d'enseignement supérieur flamands quant à leurs accords de coopération avec des universités israéliennes, a jugé le ministre flamand de l'Enseignement Ben Weyts (N-VA).

Interrogé mercredi devant le Parlement flamand, M. Weyts a indiqué que les universités flamandes avaient leur propre cadre de référence en la matière et qu'il ne lui appartenait dès lors pas d'y mettre son grain sel.

Dans l'opposition, les députés Thijs Verbeurgt (Vooruit) et Jos D'Haese (PVDA) ne se sont pas satisfaits de cette réponse, estimant au contraire que le ministre devait aller plus loin.

La poursuite des violences au Proche-Orient a provoqué ces dernières semaines de par le monde l'occupation de plusieurs universités par des étudiants dénonçant le bain de sang à Gaza. C'est notamment le cas au sein de l'université de Gand. Les étudiants protestataires réclament de leur Alma Mater qu'elle mette fin à ses coopérations avec ses homologues israéliennes en guise de protestation. Pour l'opposition marxiste, le ministre Weyts devrait d'ailleurs relayer cet appel.

L'intéressé rejette toutefois cette idée. Pour lui, les universités flamandes ont leur propre cadre d'évaluation pour leurs coopérations, notamment au regard des droits humains. "Je laisse cette évaluation aux universités. Ce n''est pas au politique de s'en mêler".

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