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Le réalisateur Nicolas Bedos jugé pour "agression sexuelle" en boite de nuit

Le réalisateur, chroniqueur, scénariste, dramaturge et acteur et fils de l'humoriste Guy Bedos, qui a fait tourner le gratin du cinéma, de Guillaume Canet à Isabelle Adjani, doit être jugé aujourd'hui à Paris pour "agression sexuelle" en état d'ivresse, en l'occurrence pour des attouchements sur une femme de 25 ans, lors d'une soirée dans une boîte de nuit en juin dernier.

Ce procès, prévu à partir de 09H00, pourrait toutefois être renvoyé, a indiqué l'avocat de la plaignante, Me Tewfik Bouzenoune: selon lui, le parquet devrait en effet demander la jonction de ce dossier avec un autre qui doit être jugé le 26 septembre, pour une autre agression sexuelle présumée et un possible harcèlement.

Les faits concernés par cette première procédure, tels qu'ils sont rapportés par la plaignante, auraient eu lieu dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juin : le réalisateur aurait touché les parties intimes de la jeune femme par-dessus son pantalon, alors qu'elle était attablée près de la piste de danse d'un club parisien pour prendre un verre avec des amis. Elle a expliqué aux enquêteurs qu'elle avait "repoussé" le cinéaste, lui enjoignant d'aller se "faire soigner". Puis un vigile aurait conduit M. Bedos hors de l'établissement.

Le cinéaste, qui avait été placé en garde à vue quelques jours après les faits, a affirmé, par l'intermédiaire de son avocate Me Julia Minkowski, avoir présenté ses excuses à la plaignante. Me Minkowski n'a voulu faire aucun commentaire en amont de cette audience, ni préciser si son client se présenterait en personne à ce procès.

En juin dernier, quelques jours après les faits, l'avocate avait expliqué que le cinéaste ne voulait "pas remettre en doute la parole de la plaignante", mais que son "geste déplacé", dont il n'avait "pas le souvenir", n'avait pu "être qu'accidentel sous l'effet de l'ébriété".

Les deux autres affaires qui valent à M. Bedos, 44 ans, d'être convoqué au tribunal le 26 septembre sont un "baiser dans le cou" dans une boîte de nuit" en mai 2023, et le harcèlement sexuel d'une autre femme en juin 2018, selon des détails communiqués en décembre par son avocate. Ces faits "n'ont donné lieu à aucune plainte", avait alors souligné l'avocate, affirmant sur France 5 que le parquet, "très critiqué pour ses insuffisances dans la prise en considération des violences sexuelles", souhaitait faire "des coups de com' sur le dos des personnalités".

 

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